La wilaya de Médéa qui a connu une période d'accalmie, semble renouer avec la reprise des activités terroristes dans les zones intérieures, ce qui a poussé les services de sécurité combinés à se mobiliser à leur tour pour faire échec à ce redéploiement terroriste. Cet activisme apparût à travers plusieurs actes et attaques terroristes dans différents endroits. L'action la plus étonnante a été l'annonce confirmée de l'intégration de trois lycéens originaires de Sebt-Aziz dans les rangs du Groupe salafiste pour la prédication et le djihad (Gspd), dirigé par l'émir Abdelkader Saouane. Ce nouveau recrutement inattendu de jeunes lycéens montre que ce groupe tente de s'implanter dans les milieux juvéniles des zones urbaines les plus déshéritées par des voies multiples, dont le chantage notamment. Deuxième signe de renouement, ce même groupe s'était distingué en menant une incursion à Derrag, située au sud-ouest de Médéa, en s'emparant d'un troupeau de cent moutons et de cinq vaches, ce qui montre l'importance de la présence et du regroupement des terroristes. Une autre attaque a été enregistrée dans les environs du village Boughar où la tête décapitée d'un jeune berger de 18 ans a été retrouvée. Selon les sources sécuritaires, cet acte terroriste porte la signature d'un autre Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc), dirigé par l'émir Belhout, alias Abou Houraïra. Devant ces signes annonciateurs de la recrudescence terroriste, les services combinés de sécurité ont redoublé de vigilance et de surveillance. Ainsi, ils ont lancé une vaste opération de ratissage dans la région de Ksar El Boukhari et dans les massifs forestiers de Ouled Antar, après avoir localisé la présence d'un groupe terroriste. L'opération s'était achevée par l'élimination de deux terroristes dont les corps sont en cours d'identification. D'autre part, une deuxième opération menée dans la région d'El-Ghabat El Kahla, située à l'ouest de Médéa, avait permis la récupération d'une importante quantité de bombes artisanales.