L'objectif du projet vise à mettre fin à la congestion de la voie qui traverse une grande partie des agglomérations de la vallée de la Soummam. 23 milliards de centimes est le montant de l'enveloppe financière, qui a été approuvée par l'Assemblée populaire de la ville d'Akbou, comme un apport de l'APC pour le dédoublement de la RN26, sur six kilomètres, soit le segment routier qui traverse la ville au niveau de la zone industrielle Taharachth. Il s'agit pour les élus d'Akbou de parer au plus vite à la saturation de ce tronçon routier, dont l'état de la circulation est catastrophique. Cette enveloppe sera versée à la DTP, maître de l'ouvrage. Elle s'ajoute à celle dégagée par la DTP (direction des travaux public) de la wilaya de Béjaïa), qui est de l'ordre de 35 milliards de centimes. L'étude du projet en question ayant été confiée au centre d'études et de réalisations en urbanisme de Sétif, Spa (Urbase), est d'ores et déjà finalisée. Concrètement, les travaux seront axés sur le dédoublement de la voie sur une distance de 6 km. Il y a lieu de rappeler que le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, avait affirmé lors de sa dernière visite à Béjaïa la volonté de son département ministériel, de dédoubler la RN26, entre Béjaïa et Bouira, parallèlement avec la concrétisation du projet de la pénétrante autoroutière, devant relier Béjaïa à l'autoroute Est-Ouest sur une distance de 100 km. L'objectif du projet vise à mettre fin à la congestion de la voie qui traverse une grande partie des agglomérations de la vallée de la Soummam et dont le trafic, estimé à quelque 30 000 véhicules /jour, est devenu des plus pénibles. Pour le département des travaux publics, il s'agit d'abord de concrétiser rapidement le projet d'évitement de la ville d'Akbou, puis inscrire en étude tout le tracé, section par section. Avec l'inscription à l'étude de la section El Kseur-Sidi Aïch sur 18 km, le début de concrétisation du dédoublement de la RN26 qui se matérialise. Il sera suivi, croit-on savoir, par celui lié de Sidi Aïch-Akbou sur 30 km, ensuite Akbou-Tazmalt sur une distance similaire. L'année 2014 est partie pour être celle du désengorgement des routes de Béjaïa, si on croit tout ce qui est inscrit dans ce sens. L'échangeur des quatre-Chemins, à la sortie sud de Béjaïa, l'évitement de la ville de Kherrata, achevé dans ses ouvrages d'art mais traînant la patte dans son volet route, ainsi que les tunnels de la RN43, également achevés et qui accueillent désormais des travaux d'éclairage, de ventilation et de mise en place des équipements de sécurité et de télésurveillance, la pénétrante autoroutière, voilà en gros ce qui sera à l'ordre du jour au courant de cette année. Il reste à savoir si le suivi sera au rendez-vous car, la région de Béjaïa ne souffre point de dotation, mais beaucoup plus d'une réalisation qui souvent reste à la traîne face aux nombreuses entraves nées des oppositions citoyennes, mais également de peu d'engouement des parties concernées par le suivi sur le terrain.