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Aït Ahmed, Hamrouche et Mehri préparent une offensive
EXCLUSIF L'OPPOSITION POLITIQUE TENTE DE SE REDEPLOYER
Publié dans L'Expression le 15 - 05 - 2004

Les contacts entre le FFS et les réformateurs du FLN n'ont jamais été totalement interrompus.
A peine un mois après la présidentielle d'avril dernier, qui a vu le plébiscite de Bouteflika avec un taux de 84,99 % des suffrages exprimés, des ténors de l'opposition politique, apprend-on, ont entamé une série de rencontres qui en sont à un stade préliminaire. Il s'agit de Mouloud Hamrouche et Abdelhamid Mehri du côté de l'aile réformatrice du FLN et des membres de la direction du FFS.
Joint hier par téléphone, Mouloud Hamrouche, toujours égal à lui-même et développant des diagnostics d'une netteté inégalée, nous a confirmé l'existence de ces contacts. «D'une manière générale, les réformateurs et le FFS n'ont jamais cessé de se rencontrer». Karim Tabbou, secrétaire national du parti d'Aït Ahmed en charge de la communication, a abondé dans le même sens en nous tempérant toutefois la nouvelle : «Ces contacts, loin d'être spéciaux, ne visent pas l'aboutissement vers une initiative particulière.»
Cela ne semble pas être le cas, toutefois, si l'on en croit l'intensification de ces rencontres, rappelant en quelque sorte l'ancien embryon du fameux groupe des Dix qui, pendant plus d'une année, avait été géré et entretenu uniquement par Ahmed-Taleb Ibrahimi, Ali-Yahia Abdenour, Rachid Benyellès et le FFS, avant que ce dernier ne décide de se retirer à la suite de la fameuse lettre d'Aït Ahmed en appelant à l'instauration d'une seconde République.
Sans aller jusqu'à se prononcer sur la manière qui sera suivie en vue de faire aboutir ce choix stratégique, que semble également partager Mouloud Hamrouche, dont la décision de ne pas se présenter au scrutin était sa certitude que les «les décideurs avaient opté pour le statu quo et le refus de toute alternative démocratique viable», nos deux interlocuteurs s'accordent à dire que «ce scrutin a eu ceci de positif qu'il a permis une meilleure lisibilité politique».
A ce propos, Tabbou indique que «la scène politique s'est scindée en deux, d'un côté il y a les éléments au service du pouvoir plus ou moins ouvertement et de l'autre, les personnalités crédibles, dont les militants et cadres du FFS». Hamrouche, de son côté, va plus loin en soulignant, avec la finesse qui fait sa force, que «le scrutin du 8 avril est l'aboutissement vers une forme de parti unique sous la forme d'une inquiétante unicité de pensée».
Cet ancien chef de gouvernement, à qui le pays doit le meilleur de ses avancées démocratiques avant que celles-ci ne soient stoppées net dans leur essor, ajoute que «la véritable opposition n'a pas pris part à ce scrutin parce qu'elle savait que le peuple n'aurait pas son mot à dire, puisqu'il est empêché de voter véritablement depuis l'indépendance». Il ajoute que «l'ensemble des candidats ont joué un rôle dans cette mise au pas qui a quand même eu le mérite de clarifier définitivement les choses». Ce vote, en somme, a permis de faire tomber les masques des uns et des autres, en montrant que «certains acteurs, sous le couvert de casquette islamiste, démocrate ou nationaliste, faisaient cause commune». Mouloud Hamrouche, qui sait rester philosophe en tirant les bons côtés de ce scrutin, ne va quand même pas aussi loin que Tabbou qui nous a indiqué, à propos de cette initiative, dont il sera sans doute question dans les prochaines semaines, que «ceux qui ont pris part à ce scrutin, d'une manière ou d'une autre, se sont rendu complices du pouvoir et, partant coupables d'avoir aidé à berner le peuple algérien».
Ainsi, des personnages de premier ordre, dont le poids sur la scène politique nationale n'est plus à faire, et qui jouissaient d'une grande sympathie auprès du FFS, sont, semble-t-il, en froid avec ce dernier. C'est, notamment le cas d'Ahmed-Taleb Ibrahimi et Rachid Benyellès, l'un ayant appelé à voter en faveur d'Ali Benflis et l'autre en faveur de l'un des deux candidats, membre du fameux groupe des Dix.
Il semble, toutefois, au regard notamment de l'absence très remarquée d'un homme comme Ali-Yahia Abdenour, qu'il ne s'agisse là que de quelques nuages estivaux appelés à être dissipés dans un très proche avenir. Les sources qui abondent dans ce sens en veulent pour preuve le fait que Karim Tabbou indique que son parti n'est pas «exclusionniste» et qu'il laisse la porte ouverte à toutes les bonnes volonté pour aider le pays à se démocratiser véritablement. Wafa, pour sa part, avait clairement laissé entendre dans son dernier communiqué, qui avait suivi le message adressé par Bouteflika au peuple à l'issue de sa réélection, qu'il voulait lui laisser le temps de tenir les plus importants de ses engagements, à savoir être le président de tous les Algériens, porteur d'une réconciliation globale, laquelle ne peut être sans que l'agrément de ce parti ne soit publié enfin au Journal officiel.
Nul doute que ce parti, qu'il soit agréé ou non, fera parler de lui dès la prochaine rentrée sociale puisque aucune initiative sérieuse de la part de l'opposition ne saurait être appréhendée en l'absence du président charismatique de ce parti.
Nos tentatives pour joindre, hier, l'ancien secrétaire général du FLN, Abdelhamid Mehri, sont toutes demeurées vaines. Nous reviendrons sur la question dans nos prochaines éditions.


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