Kaddour M'Hamsadji et Anys Mezzaour en dédicace au Salon du livre de Paris (21-24 mars 2014) Sous le pavillon Algérie, sont réunis plusieurs éditeurs algériens dont les éditions ENAG, Casbah, Hibr, Dar el Oumma, El Outhmaniya, Dalimen, Alpha,... nous en reparlerons. Dès le vendredi 21 mars, on a pu constater la présence de quelques-uns de nos écrivains invités à dédicacer leurs ouvrages et autour desquels s'est déjà pressé, par petits groupes, un public de tout âge vivement intéressé, curieux, le plus souvent, de découvrir ou de redécouvrir la culture algérienne à travers sa littérature et, particulièrement, en feuilletant de nombreux essais sur son histoire et sur la richesse de son patrimoine immatériel. Nous nous sommes attardés, quelque peu, devant la table de deux écrivains dédicaçant leur oeuvre (Quelle belle surprise!): notre ami et confrère Kaddour M'Hamsadji (pour sa nouvelle publication «À quoi sert le livre?», éd. ENAG et son petit-fils, âgé de 17 ans, Anys Mezzaour (pour son premier roman «La Proie des Mondes», éd. ENAG). Le premier propose un essai auquel ont contribué des spécialistes du livre (écrivains, éditeurs, auteurs de manuels scolaires, critiques littéraires, libraires,...) insistant sur le devoir d'«éduquer et instruire» par le livre et de développer ainsi chez les jeunes le plaisir de lire et de se cultiver. Le second, Anys Mezzaour a écrit un roman, inattendu chez nous par sa maîtrise de l'écriture littéraire, de la psychologie des personnages en situation, des événements fantastiques décrits, révélant un imaginaire fertile à couper le souffle à son lecteur. Anys Mezzaour, dans un esprit de grande maturité, a réussi sans encombre à nous emmener dans des mondes parallèles que seule une imagination juvénile et pure de toutes idées obscurcies par les mauvaises ombres qui nous inquiètent dans notre propre monde. Nous sommes alors face à un genre littéraire permettant toute «fantasy» en oeuvre sur notre planète, et si l'on préfère sur «notre Terre Maternelle», comme l'écrit ailleurs Kaddour M'Hamsadji. Aussi, à l'évidence, on ne peut rester indifférent, tout comme «France 3» qui a interviewé l'un et l'autre, devant cette scène fortement instructive, car intensément émouvante: le passage du relais d'une oeuvre humaine, celle d'un grand-père (80 ans révolus) à son petit-fils (tout juste 17 ans), un jeune ouvert au progrès, à l'amour et à l'avenir de son pays..