A la suite de la publication de notre chronique sur la fermeture de la chaîne Chouf chouf sur Youtube, le patron du site, Karim Amelal, a confirmé que sa chaîne a été «clôturée» sur Youtube mais n'a pas été fermée, selon ses dires. Il confirme également que c'est suite à des réclamations pour atteinte aux droits d'auteur déposées par trois internautes en France, et non pas en Algérie que la chaîne a été «fermée», pardon!!!!«clôturée». Il précise aussi que la plupart des vidéos qu'il diffuse sur chouf-chouf.com proviennent des chaînes des internautes sur YouTube, Dailymotion. Ce que nous n'avons jamais démenti. Ces vidéos sont renvoyées vers ces vidéos et ne sont pas piratées par le portail franco-algérien. Autrement dit, chaque personne qui regarde la vidéo sur le site est une personne en plus pour celui qui a uploadé la vidéo sur sa chaîne YouTube. «Nous apportons donc du trafic supplémentaire, et substantiel, aux YouTubeurs.» précise encore Karim Amelal. S'agissant de sa ligne politique, le patron de Chouf chouf a déclaré que sa ligne politique est la suivante: «Nous sommes républicains, démocrates et laïcs. Nous n'appartenons ni ne soutenons aucun camp, ou clan, tant au sein du pouvoir que de l'opposition. Nous nous définissons comme un média citoyen, participatif, qui donnons la parole aux internautes.» S'agissant du profit tiré de ces vidéos, le patron de Chouf chouf s'en défend, en précisant: «Nous n'avons jamais souhaité tirer profit de notre chaîne YouTube, qui est conçue comme un moyen nous permettant d'être plus réactif sur certains contenus. Cette chaîne était d'abord dédiée à nos propres vidéos, celles que nous produisions, puis nous avons commencé à y uploader des vidéos non disponibles sur YouTube, et notamment celles qui se trouvaient sur Facebook, mais jamais dans le but d'en tirer un quelconque profit financier, ce qui, compte tenu des règles de monétisation de YouTube, est du reste extrêmement difficile!» Ces explications dénotent une volonté non négligeable du patron du site Chouf chouf de s'expliquer, mais cette affaire avec Youtube a mis un sérieux frein aux ambitions d'un site qui a explosé en l'espace d'un mois durant la campagne électorale pour la présidentielle 2014. N'en demeure que ce site reste le seul et le premier média électronique sur la diffusion de vidéos algériennes et pourrait devenir un peu plus tard une source intarissable de données numériques. Quelle que soit sa portée politique, il reste minime devant les avancées considérables de certains journaux électroniques qui n'hésitent pas à utiliser les vidéos pour illustrer leur scoop. Alors on souhaite bon courage à Chouf chouf en attendant une nouvelle forme de création audiovisuelle. [email protected]