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Indépendance, de l'idée à la réalité
ALGERIE, HISTOIRE ET DEBAT
Publié dans L'Expression le 04 - 07 - 2004

Il n'échappera pas à l'observateur, qui suit de près le champ politique algérien, tout ce que ce champ condense comme significations.
Il s'agit d'une réalité complexe, au sens où l'entend et l'emploie le penseur Edgar Morin, une réalité complexe qui ne saurait être saisie que par une pensée complexe. Pour ce philosophe, la pensée complexe est en effet celle qui -surmonte la confusion, l'embarras et la difficulté de penser à l'aide d'opérateurs et à l'aide d'une pensée organisatrice : séparatrice et reliante-. C'est seulement avec une telle démarche qu'on parviendra à comprendre l'action politique dans toute son épaisseur et sa complexité et à en saisir la portée et la finalité. Cette mise en garde méthodologique s'impose à tous ceux qui ont à coeur de comprendre le fait algérien, loin des flots d'écrits, de commentaires et de clichés trop souvent déversés par des médias qui font appel, dans la plupart des cas, à de pseudo-spécialistes ou à des observateurs qui font passer le principe de l'idéologie avant celui de la réalité... Qu'il s'agisse du processus démocratique en cours, du traitement du phénomène terroriste, des évènements en Kabylie et de ce qu'ils cachent comme enjeux et conflits d'intérêts, ou plus globalement, des grandes orientations du pays, les -analyses- et les grilles de lecture offertes par ces pseudo-experts révèlent des vues réductrices et un degré de naïveté stupéfiant. Ces attitudes simplistes servent cependant une pensée unique tendant invariablement, et sans aucun recul ni sens critique, à incriminer le pouvoir politique.
Logique réductrice
C'est le cas, par exemple, quand est abordée la question du processus démocratique que vit le pays. Pour ceux qui se font appeler -algérologues-, pour reprendre le terme utilisé par le médiologue français Daniel Schneidermann, -l'expérience démocratique algérienne n'est que de la poudre aux yeux-. Cette affirmation est par la suite attestée par une multitude d'autres affirmations également non fondées sur la prétendue nature du pouvoir et les vrais -décideurs-, expression renvoyant en fait exclusivement à l'institution militaire qui serait la détentrice ultime du pouvoir. Quant aux crimes commis par la nébuleuse terroriste, ils sont noyés dans la formule tristement célèbre -qui tue qui?-, formule inventée par quelques officines de désinformation sur l'autre rive de la Méditerranée et reprise en choeur par les tenants de certains courants de pensée qui voudraient, en renvoyant dos à dos assassins et victimes, disculper d'abord les terroristes et montrer ensuite que la guerre pour la libération et l'indépendance de l'Algérie aura été un échec historique sans appel.
Le traitement des évènements survenus dans la région de Kabylie a suivi la même logique réductrice, mettant l'accent sur les prétendus -irrédentisme et séparatisme- qui séviraient dans cette partie de l'Algérie pour expliquer ce qui s'y passe en faisant l'impasse sur la nature même de ces évènements, leurs véritables causes sociales et économiques. Adoptant une posture de dénigrement systématique de l'Algérie, particulièrement lorsqu'il s'agit du processus démocratique, du terrorisme ou de la Kabylie, ils se sont en revanche montrés peu loquaces sur la gestion par le gouvernement de l'ouverture économique du pays et des mesures législatives prises dans ce domaine, tout comme sur les réformes engagées depuis des années. Quelle que soit l'appréciation que l'on puisse porter sur ces initiatives réformatrices engageant l'avenir de l'Algérie, le fait que ces spécialistes ne leur aient pas accordé l'intérêt qu'elles méritent laisse quelque peu perplexe.
Ces approches réductrices des questions algériennes ne vont pas sans appeler quelques interrogations. Ce traitement est-il inhérent à la nature même du champ traité, que nous avons qualifié de -complexe-? S'agit-il d'une déficience intellectuelle au niveau de l'analyse? D'une fuite en avant? Ou tout simplement fait-il partie d'une stratégie inavouée de dramatisation et de désinformation à laquelle succombent nombre de médias? Quelles que soient les raisons de cette démarche à multiples facettes, elle dénote, consciemment ou pas, une certaine hostilité vis-à-vis de l'Algérie. Il n'est pas excessif de penser que les Algériens ont désormais le sentiment, voire la certitude, qu'avec de telles idées préconçues on cherche essentiellement à les atteindre en ce qu'ils ont de plus cher, à savoir leur indépendance chèrement acquise après des décennies de lutte contre une occupation coloniale d'une rare férocité. En célébrant, le 5 juillet, le quarante-deuxième anniversaire de l'indépendance, il est bon de rappeler la portée d'un évènement fondateur, synonyme, certes, de libération mais aussi de réappropriation d'un destin, d'une histoire, d'une identité, qu'on avait tenté de faire disparaître.
Cela dit, il ne nous viendrait jamais à l'esprit de verser dans la surenchère nationaliste, le populisme ou le chauvinisme. En d'autres termes, cela ne nous dispensera pas de procéder à notre tour au travail d'inventaire critique. Loin de tout triomphalisme, nous avons notre propre grille de lecture critique, à la fois de nos réussites et de nos échecs. Une grille de lecture qui, prenant justement en compte la complexité de la réalité de l'Algérie indépendante, constitue, à mon sens, une alternative à d'autres grilles de lecture, totalitaires ou nationalistes utopiques.
Cette grille de lecture se fonde à la fois sur des postulats intellectuels et sur une relation interactive avec la vie réelle d'un pays en pleine transformation sociétale, à la fois dynamique et évolutive. Pour bien appréhender la réalité algérienne et présenter une approche différente de celle pratiquée par ceux qui s'autoproclament détenteurs exclusifs de la science des affaires algériennes, il est impératif de renoncer à toute démagogie et d'entreprendre un véritable travail d'évaluation, de critique et de réflexion sur le bilan de l'indépendance, sans complaisance aucune, mais aussi sans verser dans une sorte d'autoflagellation à la mode.
C'est ce bilan global que je me suis proposé de dresser en toute modestie et objectivité depuis la célébration, il y a deux ans, du quarantième anniversaire de l'indépendance. Il s'agit, à mon niveau, en tant qu'observateur et acteur engagé, d'une contribution à l'établissement d'un certain droit d'inventaire, d'un bilan de cette période : le processus d'édification de l'Etat national, la construction sociale et économique, la mise en place des structures politiques d'une société moderne, avec tout ce que ce processus a connu comme déboires, fractures, ruptures, ou antagonismes à travers toutes ses étapes, qu'elles soient qualifiées d'historiques ou de conjoncturelles**.
Dans ce travail d'inventaire, il me paraît essentiel, de prime abord, de s'interroger sur le sens même de l'indépendance...L'histoire, la politique, la guerre, la paix, le défi, la rationalité, la pensée, la puissance arrogante, le mépris, la résistance, le sacrifice, les martyrs, les hommes, les actes d'héroïsme...Autant de mots, de concepts, d'évènements et d'actes qui résument un itinéraire en dents de scie, constitué d'épopées, de défaites et de victoires qui ont forgé un pays présenté dans la première moitié du XIXe siècle comme l'exemple même du colonialisme triomphant et accompli : d'un côté une entreprise coloniale agissant au nom du fardeau de l'homme blanc et d'une mission civilisatrice, et de l'autre l'asservissement de la société indigène, de cette -horde primitive-, cible de cette mission, pour en faire une force exploitée et corvéable à merci, à qui on ne reconnaît d'autre droit que celui de servir le projet colonial.
Un impressionnant arsenal juridique est venu légitimer et concrétiser cette entreprise coloniale : ségrégation raciale, privation du droit à la propriété pour les Algériens, consolidation dans l'idéologie officielle de la notion de -société mineure-. Tout a été mis en oeuvre - puissance armée, système de connaissances ethnologiques et historiques (Ecole historique d'Alger) - pour servir cette politique qui cherchait, dans sa phase ultime, le triomphe définitif de l'entreprise coloniale, l'éradication, au nom de sa mission prétendument civilisatrice, de toute une société millénaire ancrée dans l'histoire et son remplacement par une nouvelle société, celle de l'Algérie française. Ce livre noir du colonialisme français en Algérie est loin d'avoir été complètement écrit. Beaucoup de questions restent sans réponse définitive : pourquoi l'Algérie a-t-elle été choisie comme terre d'expérimentation de cette forme de colonisation de substitution et d'éradication? Comment les Algériens ont-ils relevé ce défi, cette agression, militairement certes, mais aussi politiquement et culturellement, dans la mesure où leur identité culturelle était autant, sinon plus, visée que leur terre? Car répondre à ces questions permet de mieux comprendre comment la résistance nationale algérienne a pu triompher alors même que la société dans laquelle elle évoluait était menacée d'annihilation par les colonisateurs. Cela nous permettra, par la suite, d'analyser avec plus de pertinence les défis et les difficultés du processus de construction démocratique et nationale lancé après 1962. Aucun bilan crédible de l'indépendance ne pourra être dressé sans se situer dans le contexte dans lequel cette indépendance a été arrachée à une puissance qui avait tout mis en oeuvre pour annexer un pays en annihilant sa société, en éradiquant son histoire et en effaçant son identité. Il s'agissait bien plus que d'un combat pour une indépendance politique et un projet de société, mais d'une lutte inégale pour la survie.
L'indépendance a été, en fait, le couronnement d'une succession de révolutions et de révoltes. Depuis le déclenchement de l'action libératrice de l'émir Abdelkader, les révoltes de Ouled Sidi El Cheikh, des Zaatché, des Chaambé, de Mokrani et de Bou Amama, et la création par Messali Hadj de l'Etoile de l'Afrique du Nord, les Algériens ont toujours cherché, à travers leur résistance continue et leurs sacrifices, et en dépit des conflits internes qui les ont opposés et déchirés à un moment ou à un autre de leur histoire, à recouvrer une souveraineté nationale totale, s'exerçant pleinement dans le cadre d'un Etat indépendant qui serait le garant de leur territoire, de leur identité, de leur religion, de leurs aspirations et de leur projet de société.
Cette unanimité ne s'était pas imposée d'elle-même et sans heurts. Elle était l'aboutissement d'une longue évolution oscillant entre plusieurs projets intermédiaires, illustrés par des thèses contradictoires prônant tantôt l'assimilation ou l'égalité des droits dans le cadre français, ou encore la fédération franco-algérienne dans le cadre d'une solidarité -thèse prônée à un moment par les forces progressistes et de gauche et qui ne fait pas de distinction entre lutte sociale et émancipation nationale. Il a fallu attendre 1956, soit deux ans après le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre, pour que cette question soit enfin tranchée et que ces forces progressistes rejoignent le Front de libération nationale (FLN).
L´indépendance, une étape
Les divergences ne se sont pas arrêtées là. Avant le déclenchement de la Révolution de libération nationale, plusieurs courants politiques algériens s'étaient affrontés sur les moyens de parvenir à l'indépendance (OS, MTLD, centralistes, messalistes, etc.) et sur la nature du futur Etat indépendant. Rien ne sert aussi de dissimuler les divergences réelles qui ont accompagné le déclenchement de la Révolution de libération directement après la réunion des vingt-deux historiques, à l'issue de laquelle fut créé le Comité révolutionnaire pour l'unité et l'action, et la publication de la Déclaration du 1er Novembre 1954. Toutes ces luttes ont effectivement existé.
Si elles s'accordaient au départ sur l'incontournable projet national, elles n'en reflétaient pas moins des positions et des lectures divergentes sur l'avenir et les modalités à mettre en oeuvre, avant que la guerre de Libération ne les fasse taire momentanément. Elles exprimaient une diversité de courants : nationaliste libéral, nationaliste socialiste, nationaliste réformiste, prolétaire, prolétaire trotskiste, communiste, etc. Mais tous ces courants se sont mis d'accord, durant la guerre, sur une plate-forme commune et ont tous fusionné autour et dans le Front de libération nationale et la Déclaration du 1er Novembre, qui a défini les perspectives du futur Etat national démocratique et populaire fondé sur la justice sociale et les éléments constitutifs de la personnalité algérienne (identités culturelle, spirituelle, sociologique, linguistique, etc.).En célébrant la Journée de l'Indépendance le 5 Juillet de chaque année, il y a lieu d'avoir présent à l'esprit les conditions objectives et historiques dans lesquelles elle s'est accomplie. A ce titre, trois faits méritent d'être rappelés.
Premièrement, contrairement à ce qui s'est passé dans les autres colonies, l'Algérie ne s'est pas vue octroyer son indépendance : elle l'a arrachée au prix d'une coûteuse guerre de Libération contre le colonisateur, accompagnée d'âpres conflits et de luttes internes entre les différentes composantes du mouvement de la résistance tant sur le fond que sur la forme.
Deuxièmement, comprendre cette donnée nous livre la clé pour comprendre l'Algérie indépendante : cela signifie que l'édification de l'Etat national et l'unanimité retrouvée autour de la question centrale de la libération du joug du colonialisme et du recouvrement de la souveraineté de l'Etat et du peuple n'ont pas pour autant éliminé les conflits et les antagonismes idéologiques, méthodologiques, politiques et philosophiques qui avaient présidé au déclenchement du 1er Novembre. Ces derniers ont longtemps pu être contenus et étouffés, grâce au système du centralisme démocratique et de l'Etat jacobin. Après Octobre 1988 et le retour au pluralisme politique et médiatique suite à l'ouverture du régime, ils ont eu toute latitude de s'exprimer de nouveau.
Troisièmement, affirmer avec aplomb que l'indépendance a été la solution à tous les problèmes de l'Algérie est dans un certain sens une sorte de fuite en avant. L'indépendance nationale n'était qu'une première étape dans le processus d'édification de l'Etat nation et dans l'aspiration de la société algérienne vers la justice, la démocratie et le progrès. En admettant ce postulat, on admet du même coup la nécessité d'insuffler une nouvelle impulsion qui interpellerait tous les Algériens, et en premier lieu le pouvoir, la classe politique et l'intelligentsia, pour les appeler à fonder une relation interactive avec une réalité plus complexe qu'elle n'y paraît. Il s'agit de permettre à l'Etat et à la société de progresser dans la voie de la consolidation de l'identité nationale en tant que produit de l'histoire, d'assurer l'accumulation matérielle et civilisationnelle dans le sens entendu par Fernand Braudel, d'asseoir la démocratie, la justice, les libertés fondamentales et en premier lieu le droit à la libre expression, la défense des droits de l'homme. Bref, d'assurer tous les éléments constitutifs d'un passage, d'un saut qualitatif de la Nation à la société. Il s'agit d'assurer le passage de la fondation d'une existence nationale à la fondation de ce qui, dans la terminologie marxiste, est appelé -formation sociale- ou de ce qui, chez l'historien marocain Abdallah Laraoui, prend le nom d' -immersion dans la société civile-. Une société qui serait en osmose avec son temps, interactive, réactive, dialectique...
En présentant cette grille de lecture de l'indépendance nationale comme concept et comme réalité, nous estimons qu'il y a encore un long chemin à parcourir pour passer de la phase de la fondation à celle de la maturité. Le défi sera-t-il gagné quarante-deux ans après l'indépendance? Il est légitime de le penser, car il ne s'agit pas d'un simple pari théorique déconnecté de la réalité.
** Ce texte fait partie d'un ouvrage à paraître en novembre 2004 sur l'Algérie indépendante.


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