Elles ont vu des générations de populations. A une époque très récente, la région était connue pour ses sources d'eau naturelles. Il existe un nombre appréciable de ces «ayoune» qui alimentent les citoyens en eau potable d'une grande qualité. Ces sources ont pour nom : Aïn Loura, Aïn Fradja, Aïn El-Karma, Aïn El-Bordj, Aïn El-Hamra, Aïn Kahla, Aïn El-Sfa..., mais la sécheresse a tari la majorité de ces sources. La seule qui alimente encore les citoyens se trouve au sud-est de la ville. Une eau fraîche et limpide se déverse continuellement, sortant des entrailles de cette imposante colline. L'appellation de Aïn Loura date de l'époque coloniale. Il s'agit d'une déformation du nom du propriétaire des terres, un certain «Monsieur Laurat». Durant la période estivale et depuis les années 70, les jeunes et les enfants aiment se rendre à cette source pour s'y baigner. L'eau est retenue dans un grand bassin. L'endroit est agréable avec une multitude d'arbres tout autour, projetant de l'ombre. Ce lieu est un vrai paradis. Même si les lieux se sont dégradés au fil des ans, cette source est, jusqu'à présent, très sollicitée car son eau rend de précieux services aux habitants de la région.