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Hillary Clinton et Bernie Sanders jouent le sérieux contre Trump
PRESIDENTIELLE DES ETATS-UNIS 2016
Publié dans L'Expression le 21 - 12 - 2015

Comme lors des deux joutes précédentes, l'ex-secrétaire d'Etat n'a jamais paru en danger, jamais vraiment décontenancée par des attaques auxquelles des années de politique l'ont préparée.
Les candidats aux primaires démocrates Hillary Clinton et Bernie Sanders ont joué samedi soir les leaders responsables face à la perspective d'un président Donald Trump, dont ils ont dénoncé les déclarations incendiaires et superficielles sur les questions de sécurité nationale et de diplomatie. Hillary Clinton, le sénateur du Vermont Bernie Sanders et l'ex-gouverneur du Maryland Martin O'Malley se sont retrouvés à Manchester, dans le New Hampshire, pour le troisième débat de l'année, à 43 jours du début des primaires. Avec 56% des intentions de vote en moyenne, la candidate a consolidé son avance depuis le mois charnière d'octobre, dont elle est ressortie renforcée après d'excellentes prestations aux débats, une audition antagoniste mais réussie au Congrès et le renoncement du vice-président Joe Biden à se présenter aux primaires. Bernie Sanders plafonne à environ 31%. Dans la foulée de l'attentat de San Bernardino, perpétré par un couple musulman radicalisé, la moitié du débat a été consacrée au terrorisme et à la stratégie de lutte contre l'organisation Etat islamique (EI). Trump «est en train de devenir le meilleur recruteur de l'EI», a déclaré Hillary Clinton, en affirmant que les jihadistes utilisaient les discours anti-musulmans du milliardaire dans leurs vidéos de recrutement, une assertion nouvelle. Donald Trump a vite réagi en disant qu'elle mentait, et plusieurs médias, dont le New York Times, ont indiqué n'avoir trouvé aucune preuve étayant cette accusation. «Je suis inquiète que la rhétorique des républicains, surtout de Donald Trump, envoie le message aux musulmans aux Etats-Unis et dans le monde entier qu'il y a un choc des civilisations, et qu'il y a une sorte de complot occidental ou de guerre contre l'islam», a dit l'ex-secrétaire d'Etat.
Les candidats ont associé les outrances du milliardaire à celles des autres candidats républicains «Même dans nos mauvais jours, nous avons plus à offrir que nos adversaires extrémistes de droite», a fait valoir Bernie Sanders. Pour marquer le contraste avec la virulence des débats républicains, où les invectives fusent, Hillary Clinton et Bernie Sanders ont redoublé de civilité. Le sénateur l'a félicitée pour son rôle de Première dame (1993-2001). Bernie Sanders s'est même excusé pour une querelle qui les opposait depuis deux jours.
Un collaborateur du sénateur, depuis licencié, a profité d'une faille informatique pour récupérer des données électorales confidentielles de l'équipe Clinton. «J'apprécie sincèrement ce commentaire, Bernie», a répondu Hillary Clinton, semblant déclarer l'affaire close. Les deux candidats ont néanmoins affiché des différences sur l'interventionnisme à l'étranger, les armes à feu et la politique économique, même si elles portaient plutôt sur des priorités que des divergences idéologiques. Sur la Syrie, Hillary Clinton défend une zone d'interdiction aérienne et le départ rapide de Bachar al-Assad. «Bien sûr qu'Assad est un terrible dictateur», a dit Bernie Sanders. «Mais ce n'est pas Assad qui attaque les Etats-Unis, c'est l'Etat islamique». Il n'a pas non plus manqué de rappeler aux téléspectateurs qu'Hillary Clinton avait voté en 2002 pour autoriser George W. Bush à envahir l'Irak. «Je ne suis pas aussi fan qu'elle des politiques de changement de régime». Et Bernie Sanders a continué à attaquer Hillary Clinton sur ses liens avec Wall Street. Est-ce que les grandes entreprises doivent aimer Hillary Clinton? a demandé le journaliste de la chaîne ABC. «Tout le monde devrait m'aimer», a répondu Hillary Clinton, avec un immense sourire.
«Les patrons des grandes multinationales aimeront peut-être Hillary. Ils ne m'aimeront pas», a ensuite répliqué le sénateur. Rare contraste, Hillary Clinton fut la seule à s'engager à ne pas augmenter les impôts de la classe moyenne.


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