Des citoyens de la commune de Dar El Beïda située à l'est de la capitale souffrent terriblement. Plusieurs dossiers relatifs à l'activité commerciale sont en souffrance depuis plusieurs mois. En effet, des jeunes qui ont déposé des demandes au niveau de l'APC pour obtenir une autorisation d'exercer leur activité, attendent toujours. En effet, ayant bénéficié d'un crédit bancaire dans le cadre de l'Ansej, ces jeunes qui ont enfin trouvé une solution à leur chômage, se trouvent aujourd'hui confrontés à une autre situation qui constitue un véritable point noir pour leur avenir. «Nos projets qui ont été longuement étudiés par les commissions de la direction de l'Ansej et les banques, ont été bloqués pour des raisons inconnues et ce, depuis plusieurs mois», nous déclare un de ces jeunes commerçants qui s'était présenté à notre rédaction. La seule réponse qui leur a été donnée consiste à dire que leurs dossiers seront réétudiés. ‘Nous sommes très inquiets et perturbés, car nous n'avons pas encore entamé nos activités pour au moins rembourser la banque qui nous doit une somme très importante», affirme un jeune menuisier qui nous a remis des documents où toutes les conditions requises par la réglementation sont réunies. Mais les choses tardent à se dénouer pour ce jeune chômeur. «Je ne comprends pas pourquoi ils tardent à me remettre l'autorisation pour démarrer. Cela est très inquiétant vu que notre APC ne nous encourage pas à investir dans des projets qui peuvent rapporter un plus à l'économie nationale. A travers ces projets qui sont inscrits dans le cadre de l'Ansej, des jeunes peuvent créer leur propre emploi», se révolte ce jeune qui ne demande qu'à avoir ses droits autant qu'un autre citoyen. Pour en savoir plus sur cette affaire, nous nous sommes rapprochés du maire qui nous a déclaré que les dossiers et les demandes déposés pour obtenir une autorisation d'exercer une activité commerciale ont été tous mis en attente et ce, dans le cadre d'un programme de normalisation de la situation. Dans ce sens, le premier responsable de l'instance communale explique qu'une étude sur l'urbanisme a été lancée il y a quelques mois pour recenser les commerçants qui exercent sans registre du commerce. Aussi, toutes les demandes pour une activité commerciale seront sérieusement étudiées et des enquêtes pour déterminer si cette activité est nuisible ou pas seront menées. D'ailleurs, en collaboration avec les services de fraude de la daïra, l'APC est en train de procéder à la fermeture des locaux qui activent sans autorisation et ce, pour mettre un terme à l'anarchie qui règne dans cette localité. Interrogé sur les cas qui répondent aux instructions relatives à la loi du commerce, notre interlocuteur nous affirme que ces dossiers ne tarderont pas à avoir une réponse. Chaque cas sera réétudié comme le stipule la loi.