Dans son communiqué, le parti de Louisa Hanoune dresse un bilan pour le moins très sombre. Dans un communiqué ouvert sur les graves conflits et catastrophes qui secouent le monde, le PT s'interroge si l'Algérie, négocie convenablement le passage à l'année 2005. Ainsi, si beaucoup s'accordent à répondre par l'affirmative, c'est loin d'être l'avis du parti de Louisa Hanoune. Celui-ci, à l'issue de la réunion hebdomadaire de son secrétariat politique, dresse un tableau extrêmement sombre concernant l'avenir qui attend le pays. Ainsi, les privatisations décidées par le gouvernement sont-elles qualifiées de «décisions d'une extrême brutalité» puisque, aux yeux de ce parti, «les entreprises publiques appartiennent à l'ensemble de la collectivité nationale et sont donc censées être inaliénables». Le PT, qui voit également en cela des «menaces sur les droits des travailleurs», décèle déjà des prémices qui viennent confirmer ses craintes telles que «les atteintes au droit de grève et le recours à des méthodes révoltantes, de fait accompli, pour imposer la cession des entreprises publiques». Le PT, visiblement très révolté par la démarche suivie présentement par les pouvoirs publics, pousse plus loin ses critiques en soulignant que la célébration du cinquantenaire de la guerre de Libération nationale a été, hélas, accompagnée par «la suppression de l'un des plus précieux acquis de l'indépendance nationale, la gratuité des soins» avec l'instauration «des cartes humiliantes d'indigent». Ajouter à cela le fait que la paupérisation du peuple algérien ne semble pas vouloir s'arrêter puisque l'année 2005 a été celle de hausses significatives dans différents produits de première nécessité tels que le carburant, l'eau et, éventuellement, l'électricité. En guise de conclusion, et en attendant que la pétition du PT soit transmise au président, puisque Louisa Hanoune a déjà déposé une demande d'audience qui attend toujours.