Le Mouloudia ne pouvait rester éternellement sans entraîneur en chef. Constatant, finalement, l'impossibilité de s'offrir les services de Lekkak comme entraîneur en chef, un mois après l'accord conclu entre les deux parties, la direction du MOB a mené une course contre-la-montre, depuis le faux pas enregistré à domicile face au CA Batna, accentué par la dernière défaite à Mohammadia, pour s'offrir les services de Latrèche. Ce dernier faisait partie d'une liste de quatre entraîneurs que le président du club voulait contacter, à savoir Mehdaoui, Bouarrata, Bira et enfin Latrèche. Au lendemain du départ de Slimani, la désignation d'un nouvel entraîneur en chef, avec, à ses côtés, le duo Meddas-Bakari, était devenue un casse-tête chinois pour Mustapha Rezki, le président du club des Crabes. Ce dernier venait juste d'en finir avec une crise qui avait, drôlement, secoué le MOB qui tombait sur un autre problème tout aussi épineux, tant il n'est pas aisé de trouver un entraîneur alors que dans son esprit, il allait passer vers une phase de redéploiement du club. Face à l'ire des supporters, notamment cette frange qui n'avait pas encore digéré son élection, il s'est attelé à prospecter au sein de la famille des entraîneurs algériens. Tout en maintenant les contacts avec les Mehdaoui, Bouarrata et Latrèche, il a sauté sur l'occasion qu'offrait la démission de Bira de la barre technique de l'Entente de Sétif pour prendre attache avec lui. Une semaine de négociations et d'entretiens n'a pas suffi pour convaincre l'intéressé à prendre en main l'équipe malgré l'offre alléchante en matière de financement. Une fois cet échec consommé, la direction du MOB s'est heurtée aux hésitations de Mehdaoui et de Bouarrata qui ont tenu un langage versant plutôt dans le refus. Mustapha Rezki a, ainsi, compris que le temps pressait et que le MOB ne pouvait rester éternellement sans entraîneur en chef. C'est pourquoi il a insisté sur le cas Latrèche avec lequel il entreprit des négociations qui viennent d'aboutir à une solution positive. Une décision qui a été suivie par le limogeage du duo Meddas-Bakari. Par ailleurs, Meddas l'enfant du club, qui a toujours été là pour aider le club à gérer les périodes difficiles, tout en souhaitant bonne chance à son successeur qui devait entamer son travail hier après-midi, regrette la manière avec laquelle il a été remercié.