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Quand le cinéma palestinien échappe à l'OLP
Publié dans L'Expression le 13 - 08 - 2016

La projection du film du cinéaste palestinien Omar Charkaoui à Oran a démontré que le mouvement du Fateh ne produit plus de films pour sa cause. Dans son film «Al Madina», traitant de l'exil et l'espoir de retour à la terre et aux racines, le cinéaste palestinien a sévèrement critiqué d'une manière très cruelle l'Autorité palestinienne et cela en présence de l'ambassadeur palestinien lui-même. Essentiellement engagé, le cinéma palestinien a été souvent commandé et financé par le gouvernement et l'Autorité palestinienne, Après la Nakba, la majorité des cinéastes palestiniens s'est réfugiée dans les pays arabes limitrophes, essentiellement au Liban, en Jordanie et en Syrie. Entre les années 1960 et 1970, le cinéma palestinien apparaît dans les camps de réfugiés en Jordanie. Guerre oblige, c'est un cinéma palestinien de propagande qui met en image la valeur du combat pour la liberté de la Palestine. C'est en effet, l'OLP l'Organisation de Yasser Arafat qui a créée entre 1967-68 une «Unité cinéma», qui se transformera en «Groupe du cinéma palestinien» puis en «Films de la Palestine» avant de cesser d'exister deux ans plus tard, après le fameux Septembre noir en 1970, où les combattants palestiniens seront expulsés de force de Jordanie vers le Liban suivant l'Organisation de libération à la Palestine. Un autre mouvement de résistants palestiniens le Fdlp (Front démocratique pour la libération de la Palestine), va alors créer une unité de cinéma: «Le comité artistique» qui a produit quelques films. C'est à partir des années 1980, que le cinéma palestinien connaîtra une certaine liberté de ton et sortira surtout des camps de réfugiés pour atterrir dans les plus importants festivals du monde.
En effet, les cinéastes ont cessé d'être financés par les organisations de la résistance palestinienne pour une production plus indépendante, voire internationale. Bien sûr, la cause palestinienne restera le point d'orgue de toute production cinématographique palestinienne, car même si on ne partage pas les positions du Fatah, de l'OLP, du Hamas ou encore du Fdlp, la majorité des cinéastes est d'accord pour dénoncer la colonisation israélienne des territoires occupés. À partir des années 1990, on assiste à l'émergence d'une nouvelle génération de cinéastes, avec Azza El Hassan, Maï Masri, Subhi Zubeydi, Rachid Macharawi, Elia Suleiman, Najwa Najjar ou Hani Abu-Assad. Pour faire face aux difficultés (matérielles et financières) et renforcer leur position dans le monde, de jeunes réalisateurs palestiniens ont décidé de former un mouvement cinématographique libre et indépendant en 2006 baptisé Palestinian Filmmaker's Collective.
Le film palestinien est ainsi passé du statut de cinéma engagé et révolutionnaire à un cinéma identitaire et social. Pour preuve, les quelques films palestiniens passés par le Festival de Cannes, comme ceux d'Elia Souleiman, mais aussi des jumeaux ghazaouis Mohammed et Ahmad Abou Nasser, surnommés Arab et Tarzan et qui ont été sélectionnés dès leur premier film, «Dégradé», à la Semaine de la critique à Cannes. La destruction du dernier cinéma de la bande de Ghaza, a créé en eux une envie de faire du cinéma et imprimer avec l'image et le son la page de leur histoire. Mais le film «Dégradé» a été plus sélectionné à Cannes pour sa critique acerbe contre le mouvement Hamas, qui dirige Ghaza que pour la valeur artistique de l'oeuvre. Mais le rêve de tout cinéaste arabe, c'est d'arriver à la Mecque du cinéma: «Hollywood», c'est ce qu'a réalisé un jeune cinéaste palestinien «Hany Abou Assad».
Fan de films d'action américains, il a réussi avec son film du genre «Paradise Now» (2005), qui raconte le parcours atypique de kamikazes palestiniens auteurs des attentats à la bombe dans les bus israéliens, à imposer son style. Après une expérience infructueuse aux Etats-Unis, où il a tourné un film d'action «The Courier», Hany Abou Assad est de retour sur ses terres pour réaliser «Omar».
Le film remporte le Prix spécial de la section
Un certain regard au Festival de Cannes 2013 et représentera pour la première fois de son histoire la Palestine aux Oscars 2014 dans la catégorie meilleur film en langue étrangère..
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