Le sélectionneur national a tenu à mettre au clair sa philosophie En marge de ce point de presse, cette liste a fait l'objet d'un débat animé qui a été défendu par le technicien serbe, même si ses choix ont été largement critiqués. Comme annoncé, le sélectionneur national, Milovan Rajevac, a annoncé avant-hier sa liste des 24 joueurs qui affronteront le Cameroun, le 9 octobre au stade Tchaker de Blida, comptant pour la 1ère journée des éliminatoires du Mondial 2018. En marge de ce point de presse, cette liste a fait l'objet d'un débat animé qui a été défendu par le technicien serbe, même si ses choix ont été largement critiqués. A un élément près, le coach de l'EN a décidé de retenir le même groupe qui a écrasé le Lesotho. Pour reprendre sa déclaration concernant ses choix, le Serbe a tenu à préciser d'emblée que: «C'est moi qui décide qui est convoqué ou pas. Je suis le maître à bord et le seul habilité à faire des choix. Je ne suis pas dans l'obligation de commenter la convocation ou non de tel ou tel joueur», a lancé le coach des Verts. Interrogé sur la non-convocation de Bensebaini et Zemmamouche et le manque de temps de jeu de certains joueurs retenus, Rajevac a répondu: «Il n'y a pas de cas Bensebaïni. Il s'agit d'un choix que j'assume. Ce joueur sera convoqué quand j'estime que l'Equipe nationale aura besoin de ses services.» Pour Zemmamouche, il dira que «je me suis appuyé sur l'avis du coach des gardiens pour prendre ma décision. Je voulais un gardien jeune avec M'Bolhi et Asselah et j'ai vu qu'il y avait trois gardiens âgés de 30 ans. Donc, on a pris Rahmani pour injecter du sang jeune». Pour le cas de Raïs M'Bolhi, il répondra: «Il a besoin de jouer plus souvent. Il est le numéro un de l'EN et son expérience est capitale dans ce genre de rendez-vous. Ça situation doit s'améliorer et le choix du club lui revient.» À propos du match face au Cameroun, Rajevac dira que dans sept jours, il saura qui va jouer. «L'Algérie n'a jamais battu le Cameroun, j'espère que les choses seront différentes avec moi et que nous réussirons à mettre un terme à cette suprématie camerounaise. Ce sera un stimulant supplémentaire pour nous pour l'emporter. Il est clair qu'on va tabler sur la victoire, mais ce ne sera guère facile face à une bonne équipe camerounaise que nous connaissons assez bien. Nous allons préparer de la meilleure des manières cette rencontre, surtout que les joueurs savent à présent ce que j'attends d'eux sur le terrain», a ajouté Rajevac. «Nous avons tiré beaucoup d'enseignements de la précédente rencontre. Le stage qu'on avait effectué avant d'affronter le Lesotho a permis aux joueurs de connaître ma philosophie du jeu. Normalement, les choses iront mieux pour ce deuxième regroupement», a poursuivi le successeur de Gourcuff. «J'aimerais bien sceller le sort de la qualification dès la quatrième journée, mais je reste persuadé que la mission ne sera pas du tout facile. Cela dit, je commence à connaître les joueurs algériens qui sont très doués offensivement, mais avant de penser à se ruer vers l'attaque, il faudra apprendre à assurer ses arrières», a encore expliqué Rajevac, assurant être déjà fixé sur le plan de bataille à même de vaincre les Camerounais, en attendant de trancher le onze de départ en vue du jour «J». Enfin, revenant sur l'altercation entre Boudebouz et Slimani et la gestion du groupe, Rajevac dira: «Je n'accepte jamais que des problèmes ou malentendus internes soient déballés dans la presse. Tout cela doit rester à l'intérieur du vestiaire. C'est ce que je vais rappeler à mes joueurs lors de notre prochain stage, tout en les mettant en garde contre un tel agissement», a déclaré le coach de l'EN.