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La grogne enfle
ALORS QUE LE GOUVERNEMENT RESTE INTRANSIGEANT, LES SYNDICATS GREVISTES HAUSSENT LE TON
Publié dans L'Expression le 26 - 10 - 2016

Les syndicats contestataires comptent durcir leur mouvement
Cette situation de vaches maigres est subie par tous les pays pétroliers encore que l'Algérie accuse le coup avec beaucoup moins de dégâts que des pays autrement plus nantis.
Les déclarations du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi enflamment le front social et suscitent l'indignation des syndicats protestataires, qui comptent durcir leur mouvement avec un éventuel recours à une «grève illimitée» le mois de novembre prochain, en attendant le résultat de la fameuse rencontre des syndicats le 29 du mois courant. «Ce dernier a accusé les syndicats de manoeuvre de mauvaise foi», et écarte l'éventualité de l'annulation de la décision du gouvernement portant sur la suppression de la retraite proportionnelle. Une phrase qui met fin à l'espoir des syndicats protestataires qui estiment que le recours à la grève illimitée se présente comme seule et unique alternative pour faire valoir leur plate-forme de revendications. Intransigeant, le gouvernement refuse de céder sachant surtout que cette situation de vaches maigres a été induite par la chute des prix du baril de pétrole. Une situation que vivent d'ailleurs tous les pays pétroliers encore que l'Algérie accuse le coup avec beaucoup moins de dégâts que des pays autrement plus nantis. De leur côté, les syndicats persistent, le bras de fer subsiste. Une posture préjudiciable. Car, sans la recherche d'un compromis, c'est tout le pays qui risque de replonger dans l'instabilité sociale, notamment avec ce spectre de la grève illimitée qui plane à l'horizon avec des conséquences difficiles à gérer.
Après quatre jours de grève, les syndicats de l'éducation, de la santé, de l'administration publique et de l'enseignement supérieur, la formation professionnelle, et l'agriculture, comptent radicaliser leur mouvement de protestation et revoir les modalités de leurs actions de protestation. La fièvre a atteint son pic et les signes du malaise social sont de plus en plus perceptibles. Pis encore, ce malaise risque de se propager aux autres corps de travailleurs qui sont à présent dans l'observation. Pour ce qui est de la deuxième journée de la grève, le communiqué de l'intersyndicale, annonce un taux de suivi de plus de 70% dans tous les secteurs.
Le secteur de l'éducation demeure l'un des plus touchés par le mouvement de contestation entamé par l'intersyndicale. Hier encore, les élèves n'ont pas pu accéder aux cours, faute de présence des enseignants avec un retard de dizaines d'heures au compteur dont les chiffres seraient probablement revus à la hausse dans les prochains jours. Le taux de suivi de la grève dans le secteur de l'éducation est de 75,30% selon les données de l'intersyndicale. En résumé, à l'école, il est difficile de prédire la météo sociale, en cette rentrée de vacances d'automne. Les conditions sont totalement réunies pour que l'automne soit aussi tumultueux que la rentrée de septembre.
Tout le monde se plaint du passage en force de cette loi qui met fin à un acquis précieux des travailleurs. Huit syndicats sur 13 formations protestataires sont issus de ce secteur. Une fois l'éventuelle décision de se lancer dans un mouvement de grève illimité qui sera approuvé par les participants à la rencontre du 29 octobre prochain, l'école sera à nouveau replongée dans le chaos.
«Cette politique de l'exclusion dans la prise de décision et dans l'élaboration des textes de lois irrite la classe ouvrière, qui n'a trouvé comme alternative que la voie de la rue pour exprimer son mécontentement, face à la fermeture des voies du dialogue et de la concertation»,ce qui explique, en partie, le fond de la crise selon le syndicat. Les syndicats du secteur ont déjà annoncé la couleur, en considérant la prise en charge de leurs doléances comme une nécessité pour espérer le rétablissement de l'ordre dans le secteur. Par ailleurs, le secteur de la santé n'est pas, quant à lui, épargné par les mouvements de grève et de la contestation, «le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, n'a pas trouvé mieux que de lancer des poursuites judiciaires contre les syndicats grévistes», s'est indigné le Syndicat national du personnel de la santé publique Snpsp, dans un communiqué.
Le taux de suivi de la grève dans le secteur de la santé est de 65%. Après le Snpsp, ce sont les étudiants de 4e année médecine «médecins résidents» qui annoncent un mouvement de protestation dans les prochains jours, et ce, pour réclamer l'amélioration de leurs conditions de formation à l'intérieur des hôpitaux publics.
L'administration publique n'est pas en reste, le Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) jure de ne pas avoir dit son dernier mot contre le Code du travail et appelle à une large manifestation pour le 31 octobre à Tizi Ouzou, en réclamant l'annulation de la décision du gouvernement sur la retraite proportionnelle. Dans le secteur de l'administration publique, le taux de suivi de la grève est de 75%, selon les chiffres avancés par l'intersyndicale. Enfin, les syndicats contestataires évoquent une éventuelle radicalisation de leur mouvement de protestation, au moment où le gouvernement campe sur sa position en appelant ses partenaires sociaux à faire prévaloir la sagesse et le respect des lois de la République. Ce dernier explique sa démarche par la conjoncture économique actuelle dans laquelle est plongé le pays suite à la chute brutale des cours du pétrole sur le marché international.


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