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"Tant que des bandits seront à Alep..."
LE PRESIDENT BACHAR AL ASSAD INTRAITABLE FACE AUX APPELS À LA TRÊVE
Publié dans L'Expression le 10 - 12 - 2016


Bachar Al Assad
«Après la pause humanitaire, les frappes ont repris et continueront tant que des bandits seront à Alep» a déclaré jeudi à Hambourg le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Plus de 80.000 civils ont déjà quitté Alep Est, en empruntant les couloirs prévus par l'armée syrienne et son allié russe. Mais ceux qui restent sont toujours la proie du diktat des groupes rebelles et jihadistes qui continuent à les empêcher de partir, n'hésitant pas à tirer à vue sur ceux qui tentent de fuir l'enfer dans lequel ils survivent depuis des mois. L'organisation d'aide sous l'égide de l'ONU manifeste chaque jour sa préoccupation sur les drames qui se jouent tout en plaidant pour un cessez-le-feu réclamé désormais, et c'est un fait nouveau, par les derniers carrés de rebelles et de terroristes qui promettaient il y a quarante-huit heures de se battre «jusqu'à la dernière goutte de sang».Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a ainsi annoncé une trêve et la suspension des raids aériens, de façon à permettre aux rebelles qui le souhaitent de quitter leur refuge et Alep, à la condition de ne pas se replier à Idleb. Cette exigence a été formulée par le gouvernement syrien et le président Bachar al Assad s'est montré intraitable face aux appels à la trêve émanant aussi bien des factions rebelles et jihadistes que de leurs nombreux soutiens internationaux... Une attitude partagée par la Russie qui demande également le départ sans aucun préalable de tous les rebelles encore présents dans le dernier retranchement d'Alep-Est. C'est pourquoi des bombardements se poursuivent sur les ultimes quartiers encore aux mains de ces factions dans la zone orientale de la ville devenue depuis des mois le principal front de la guerre en Syrie. L'armée syrienne contrôle aujourd'hui plus de 85% des zones rebelles, trois semaines après le déclenchement de sa grande offensive sur Alep-Est dont la reprise signifie en grande partie la fin de la présence des groupes terroristes et rebelles en Syrie, si ce n'est à travers leurs cellules dormantes. Crucial pour la fin du conflit, le contrôle d'Alep représente pour Damas et ses alliés russe, iranien et libanais (Hezbollah) une avancée majeure dans le déroulement du conflit.
L'annonce, jeudi dernier, d'une «interruption des opérations de combat» par Sergueï Lavrov ne concernait en fait que le temps nécessaire à l'exfiltration de 8000 civils parvenus à échapper au chantage des rebelles et terroristes qui les utilisent comme boucliers humains. Mais Moscou et Damas ne cachent pas leur détermination à poursuivre l'offensive jusqu'à l'éradication de toute présence de groupes rebelles et terroristes dans les dernières poches de résistance à Alep Est. «Après la pause humanitaire, (les frappes) ont repris et continueront tant que des bandits seront à Alep», a-t-il déclaré jeudi à Hambourg en Allemagne, en faisant référence aux prétendus rebelles. Selon le ministère russe de la Défense, on a appris hier que «10.724 personnes, dont 4015 enfants, ont quitté ces dernières 24 heures les quartiers encore contrôlés par les rebelles d'Alep-Est. Et 30 rebelles ont déposé les armes (...)», des chiffres que l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres, dit ne pas être «en mesure de confirmer»...tandis que les pays occidentaux, épaulés par les organisations humanitaires internationales, dénoncent à cor et à cri «une situation catastrophique» pour réclamer «un cessez-le-feu immédiat», ultime moyen pour sauver les derniers carrés de rebelles encore présents dans moins d'une dizaine de quartiers d'Alep-Est. Parmi ces groupes de l'opposition, ce sont probablement les terroristes du front Fateh al Cham, ex-front Al Nosra, qui se montrent les plus violents contre les milliers de civils encore retenus dans ces quartiers à leur corps défendant. Et les inquiétudes exprimées par l'ONU quant à la «disparition» de centaines d'hommes parvenus dans les zones contrôlées par le gouvernement, sur la base d' «allégations» concernent en fait des éléments des groupes rebelles et terroristes qui se sont infiltrés dans les rangs des civils pour y poursuivre des activités subversives, soupçonne fortement l'armée syrienne. Ainsi en est-il des «casques blancs» qui lancent des «appels désespérés» aux ONG pour leur obtenir des «passages sûrs», craignant de subir, disent-ils, «la torture ou l'exécution dans les centres de détention du régime». De son côté, le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a considéré l'annonce russe d'un arrêt des opérations de combat comme «purement médiatique». «Sur le terrain, les bombardements continuent car le régime ne veut pas donner de répit aux rebelles ou aux civils» avant d'indiquer que «de violents tirs d'artillerie ont repris hier sur plusieurs quartiers et que de violents combats se déroulaient notamment à Boustane al Qasr».
Inéluctable, la chute d'Alep semble engendrer une panique générale chez les soutiens des groupes rebelles et terroristes sur le point de perdre leur bastion majeur en Syrie, après avoir mis à feu et à sang tout un pays et poussé à l'exode plus de la moitié du peuple syrien. Aujourd'hui, à Genève, des discussions militaires et diplomatiques vont encore se tenir entre Russes et Américains dont les positions sont devenues de plus en plus divergentes, notamment en ce qui concerne la qualification de certains groupes comme An Nosra, Jound el Islam et quelques autres.


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