En mettant à exécution son préavis de grève lancé depuis le 19 mars dernier, pour une seule revendication centrale qui consiste en l'installation immédiate d'un DFP, le SET-FP, le syndicat d'entreprise des travailleurs de la formation professionnelle, affilié à l'Ugta, a paralysé les activités du secteur à plus de 75%. En effet, dans sa déclaration de préavis de grève, le SAT-FP a interpellé pour la énième fois les autorités concernées quant à la situation qui prévaut au sein du secteur, une situation qui est due essentiellement à la vacance du poste du premier responsable qui aurait pris des décisions pour le règlement de plusieurs confits qui rongent le centre de la DFP au niveau de la wilaya à l'instar de celui des Cfpa de Tazmalt, Adekar, Seddouk et Beni Maouche qui souffrent de mauvaise gestion et de manque de moyens. Devant la situation qui prévaut au sein du secteur, en dépit des promesses de solutions des autorités concernées, à leur tête le premier responsable du secteur au niveau national, monsieur le ministre en l'occurrence, lors de sa visite à Béjaïa le 9 octobre 2004, quant à l'installation d'un nouveau DFP, le conseil de la wilaya du SET-FP n'avait de choix, pour mettre un terme à cette situation, d'après le secrétaire général dudit syndicat, que de reprendre le chemin des actions entamées depuis le début de l'année scolaire. «En l'absence d'un DFP, c'est tout le secteur qui souffre, à l'instar des Cfpa de Tazmalt et de Seddouk qui revendiquent le départ du directeur pour mauvaise gestion, et le reste des centres qui souffrent du manque de moyens, notre action est une sonnette d'alarme envers les autorités concernées afin de prendre notre revendication au sérieux, car nous estimons dans notre conseil de wilaya, que la condition sine qua non au règlement des situations conflictuelles est l'installation d'un DFP dans les plus brefs délais», nous déclare K.Rabhi, S/G du SET-FP. En dépit des promesses de solutions, c'est tout le secteur qui est en ébullition. Pour rappel, le Cfpa de Tazmalt a entamé une grève cyclique de deux jours par semaine pour le départ du directeur dont on dénonce la mauvaise gestion. En somme, une action identique que compte entamer celui de Seddouk juste après cette journée de grève de wilaya.