La Birmanie et le Bangladesh ont accepté d'entamer des discussions sur le sort des quelques 65.000 Rohingyas qui ont fui l'Etat d'Arakan, dans le nord-ouest de la Birmanie, où l'armée s'est déployée après l'attaque de plusieurs postes frontières en octobre, a annoncé vendredi un membre du gouvernement birman. La dirigeante birmane, Aung San Suu Kyi, a dépêché cette semaine le vice-ministre des Affaires étrangères, Kyaw Tin, au Bangladesh pour évoquer le problème de cette minorité musulmane dont les deux pays se renvoient la responsabilité.