Le dossier de la CAN 2017 pèse lourd sur le bureau de la FAF Il est vraiment désolant de voir que certaines personnes sont même allées jusqu'à accuser le président de la FAF de n'être pas du tout patriote alors que la sagesse est mère de sûreté et surtout le premier bouclier contre de tels dérapages. Sans vouloir défendre le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, sachant qu'il sait très bien le faire lui-même, mais une question taraude les esprits des «sages» qui s'interrogent pour cet intérêt «soudain» pour ne pas dire cette campagne contre la présence du président de l'instance fédérale à la tête de celle-ci et ce, simplement parce que les Verts ont été éliminés au premier tour de la CAN qui se poursuit au Gabon. Il est du devoir de tout un chacun de critiquer objectivement tout responsable et ce, quel que soit son degré de responsabilité. Et sans vouloir également se placer comme donneur de leçons, il y a certaines lignes rouges à ne pas dépasser telles celles de mettre tous les mauvais résultats sur le dos du président de la FAF, sans se rappeler des résultats positifs de la même personne avec cette même sélection algérienne. Pis encore, il est vraiment désolant de voir que certaines personnes sont même allées jusqu'à accuser le président de la FAF de n'être pas du tout patriote alors que la sagesse est mère de sûreté et surtout le premier bouclier contre de tels dérapages. Ces dérapages doivent donc être bien dénoncés tout comme effectivement les erreurs commises par le président de la FAF dans sa gestion du domaine exclusif des sélections et en particulier de la sélection A. Au vu de tout ce qui se dit contre le président de la FAF même lorsqu'il était sur un lit d'hôpital la question qui brûle les lèvres des «sages» est la suivante: qui a intérêt au départ du président de la FAF de cette instance fédérale? Ou pour être plus précis et d'une autre manière plus «objective» de poser la question c'est à se demander au fait, qui sont gênés par la présence du président de la FAF à la tête de son instance? Des réponses à ces questions expliqueraient cet acharnement à faire pression sur le président de la FAF pour démissionner. Or, la réaction première du président de la FAF devrait être prise comme une véritable leçon de sagesse et de «responsabilité». Explications: Après ce vif intérêt suscité par des mordus du football et en particulier la sélection algérienne, pour pousser le président de la FAF à partir, celui-ci répond simplement que: «Je ne démissionnerai pas!». D'aucuns diront à propos d'un commandant de bord qui quitte son navire qui coule, qu'il a bel et bien failli à son devoir pour ne pas dire un «traître». Or, la responsabilité exige qu'on soit plus fort justement au moment où on traverse. Les situations les plus dramatiques. Et pour rafraîchir des mémoires, est-il important de rappeler que le président de la FAF avait voulu quitter la Fédération algérienne de football en 2014 au moment de l'extase du peuple algérien après l'excellent parcours de la sélection algérienne au Mondial de la même année où le président de la FAF avait reçu cette même sélection alors adulée et qu'aujourd'hui, on met à terre pour la simple raison que l'EN ait été éliminée au premier tour de la CAN comme si c'était la première fois que cela se passe alors qu'auparavant elle dépassait régulièrement ce fameux premier tour!?... A ce moment là d'aucuns pensaient que le président de la FAF était bel et bien à la place qui lui sied. Mais, deux ans après, le même président est prié de quitter la présidence de cette même FAF, car la sélection a été méconnaissable au Gabon. Or, lui, pense à sa responsabilité et refuse de quitter le navire dans ces moments difficiles d'autant qu'il ne reste plus que deux mois pour la prochaine échéance électorale de cette même fédération où d'ailleurs le président de la FAF est alors bien obligé de rendre des comptes à qui de droit... Enfin, ne dit-on pas qu'on connaît la vraie valeur des personnes dans les moments les plus difficiles?.... «J'irais au bout de mon mandat» «Jusqu'alors, le président de la Fédération algérienne de football ainsi que l'ensemble de ses membres se sont abstenus de réagir à une campagne de presse haineuse, incompréhensible, démesurée et calomnieuse suite à l'élimination de l'Equipe nationale d'Algérie de la CAN 2017, on prête une déclaration publiée par une télévision privée et reprise par plusieurs médias au président de la FAF, imaginaire, fausse et mensongère. Certains médias semblent totalement ignorer les règles élémentaires d'éthique et de déontologie qui doivent caractériser le travail quotidien des professionnels de la presse. Je puis affirmer aujourd'hui que je n'ai fait aucune déclaration à qui que ce soit et que je ne ferai aucune déclaration à qui que ce soit sauf au site officiel de la FAF ou à l'agence nationale de presse APS. Encore moins, je n'ai strictement jamais déclaré que je n'avais de compte à rendre à personne. Cela est une affabulation et un grossier mensonge des auteurs de cette bêtise. Par contre, je déclare officiellement aujourd'hui et sur le site officiel de la Fédération algérienne de football que je reste et demeure respectueux des lois de mon pays, des statuts et des règlements de la Fédération algérienne de football. Le dossier de la dernière CAN 2017 sera examiné par le Bureau fédéral de la FAF dans sa prochaine réunion et sera soumis à la prochaine assemblée générale de la fédération. Dans l'intervalle et en tant que président élu respectueux de ses responsabilités et devoirs, je continuerai à assumer mes responsabilités jusqu'à la prochaine assemblée générale élective.» Communiqué de la FAF