Le court métrage de fiction «Kindil El Bahr» du réalisateur franco-algérien Damien Ounouri a remporté jeudi soir le Prix du meilleur réalisateur et celui du public du 6e Festival du film africain de Louxor (Egypte), a-t-on appris auprès des organisateurs. Dans cette catégorie où «Le voyage de Keltoum» de Anis Djaâd était également en compétition, le Grand Prix du Nil du court métrage a été attribué à la réalisatrice camerounaise Josza Anjembe pour son film «Le bleu, blanc, rouge de mes cheveux». «Kendil el bahr» évoque la condition de la femme à travers l`histoire de Nafissa, battue à mort par un groupe d`hommes sur une plage. Le film a déjà participé à plusieurs manifestations internationales. «Le Grand prix du Nil de la catégorie long métrage de fiction a été attribué au réalisateur sud-africain Mandlankayise Walter pour son film «Kalushi, alors que le Prix du jury est revenu à la Ghanéenne Priscilla Anany réalisatrice de «Les enfants de la montagne». Dans la catégorie documentaire qui a connu la participation de «Tahqiq fel el djenna» (Enquête au Paradis), dernière oeuvre de Merzak Allouache, le Prix du meilleur documentaire est revenu au film «Footprints of pan-Africanism» (traces du panafricanisme) de la réalisatrice éthiopienne Shirikiana Aina. Créé en 2012, le Festival africain du film de Louxor vise à soutenir le cinéma africain en encourageant la coopération et la coproduction, selon ses promoteurs. En 2015, le documentaire «Fi Rassi rond-point» (Dans ma tête un rond-point) de Hassan Ferhani avait remporté le Prix du Meilleur accomplissement artistique», un des trois prix de la catégorie, alors que «Rêveries de l`acteur solitaire» de Hamid Benamra recevait une mention spéciale du jury du festival.