Le siiège de l'Union européenne à Bruxelles Parmi les 18 projets destinés à booster l'économie algérienne, certains ont été réalisés. L'Union européenne continue d'apporter son appui à l'économie algérienne. Pour tenter de la diversifier davantage, des projets d'une valeur de 200 millions d'euros ont été identifiés par l'Algérie et l'UE, dont certains ont même été réalisés. C'est ce qu'a mis en exergue, jeudi à Alger, le commissaire européen en charge de la Politique européenne de voisinage, Johannes Hahn en affirmant que «l'UE continuera à soutenir l'Algérie dans ses efforts pour diversifier son économie et améliorer le climat des affaires». Animant une conférence de presse à l'occasion de sa visite en Algérie, Il a rappelé que les priorités du partenariat UE-Algérie adopté en mars dernier «mettent fortement l'accent sur les questions économiques». De ce fait, Johannes Hahn estime qu'il était temps de «traduire ces priorités en actions et en réformes concrètes». Le commissaire européen a expliqué en outre que l'apport de l'UE à la diversification de l'économie algérienne ne peut être que bénéfique, cela, avec des projets en faveur de la croissance économique, précisant que 18 projets à l'appui de la croissance économique d'une valeur de plus de 200 millions d'euros et couvrant différents secteurs (agriculture, pêche, agro-alimentaire, énergies renouvelables...) étaient déjà identifiés par les deux parties, dont certains ont été réalisés et ont atteint, selon lui, leurs objectifs. Johannes Hahn a également avancé que l'UE apportait son soutien et son expertise aux PME-PMI algériennes pour les développer et les aider à exporter leurs produits vers l'UE et d'autres régions. Il a d'ailleurs fait savoir qu'il avait proposé aux responsables algériens qu'il a rencontrés, lors de cette visite, de lancer «un dialogue économique de haut niveau», afin d'examiner ces questions et définir les moyens à même de faciliter les échanges et les exportations algériennes vers l'Europe, en aidant les PME-PMI à se conformer aux normes exigées. Le soutien de l'UE se traduira également par l'amélioration du climat des affaires en Algérie, à travers la promotion des investissements étrangers, a indiqué le même responsable. Selon lui, il s'agit non seulement de diversifier l'économie nationale et d'exporter, mais aussi d'attirer les sociétés étrangères à investir en Algérie en améliorant davantage les conditions d'investissements. Par ailleurs, le diplomate de l'UE a évoqué le lancement, lors de sa visite, d'un nouveau projet de jumelage au cyberparc de Sidi Abdallah, financé par l'UE, portant sur le partage d'expertise dans le domaine des technologies de l'information et de la communication par le renforcement de la synergie entre la recherche scientifique et l'industrie. Il a aussi abordé le sujet de l'adhésion prochaine de l'Algérie au partenariat pour la recherche et l'innovation dans la région de la méditerranée (Prima), suite à la récente conclusion d'un accord international sur ce projet: «Ce qui constitue une étape majeure dans la coopération algéro-europénne dans le domaine de la recherche et l'innovation.» Cet accord d'adhésion à Prima devrait être officiellement signé avant la fin de l'année en cours. L'Algérie s'est engagée dans le programme Prima à contribuer à travers un riche programme pour un montant de 20 millions d'euros. Il s'agit d'un programme visant à relever les principaux défis des ressources en eau et des systèmes alimentaires. Son financement atteindra 500 millions d'euros sur 10 ans, dont 220 millions seront fournis par l'UE, tandis que le reste proviendra des Etats participants dont l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, la Jordanie et le Liban.