Décidément il n'est pas facile de se défaire du démon de l'écriture quand celui-ci vous «possède» dès votre prime jeunesse. Ainsi en est-il de Hamid Grine, l'ancien ministre de la Communication qui, à peine libéré de ses fonctions officielles, nous «sert» un nouveau roman intitulé Clandestine publié à Casbah éditions. «Bentalha, cette blessure encore à vif de notre mémoire collective, a donné matière aux passages les plus poignants de ce nouveau roman», note l'éditeur. Ce livre terminé en 2014, a demandé trois ans d'écriture à son auteur, qui l'a bloqué pour cause de sa nomination au gouvernement. A toute chose bonheur est bon, il sort, quelle coïncidence, à l'occasion du 20ème anniversaire du terrible massacre qui a marqué ce village de la banlieue d'Alger. Il faut dire aussi que c'est le premier écrit algérien à avoir pour trame de fond cette tragédie qui a traumatisé la conscience nationale et montré au monde entier la face hideuse de ce terrorisme qui touche actuellement tous les «grands» de ce monde. Auteur prolifique, Hamid Grine a écrit de nombreux livres: essais sportifs, philosophiques, politique et romans. On peut citer notamment: Comme des ombres furtives, Cueille le jour avant la nuit, La dernière prière, Camus dans le narguilé, Il ne fera pas long feu. Prix des libraires algériens 2009, Grine a été ministre de la Communication de mai 2014 à mai 2017. Il dédicacera son nouvel ouvrage samedi 18 novembre à la librairie du tiers monde, à Alger, à partir de 14h30.