Le Dr Mansouri: «On compte faire participer toutes les compétences pour que Bougie retrouve sa lueur.» Tout un programme! Ce candidat qui jouit de qualités managériales incontestables, doublées d'une moralité irréprochable, veut refaire le coup du Pr Aberkane, maire sortant d'El Khroub, en revenant au chevet de sa commune natale pour lui administrer un traitement de choc... Vendredi 17 novembre 2017. Le soleil est de retour pour ce week-end après une semaine des plus pluvieuses. On décide de profiter du soleil de Béjaïa (Bougie à 220 km à l'est d'Alger). Arrivé à «Vgayet» on est surpris par un rassemblement populaire! Plusieurs centaines de personnes étaient amassées dans un quartier de la ville. «C'est une manifestation? Les citoyens ont-ils fermé la route?», s'interroge notre esprit journalistique. Eh bien, non! Ces citoyens de tout âge et sexe confondus étaient là pour assister à une rencontre de proximité avec un candidat aux prochaines municipales. On pense directement à un «Flniste» avec la base militante historique ou un arriviste qui a payé ces «militants» pour afficher un semblant de soutien! Pas du tout! Ce candidat n'est autre que le docteur Mansouri Mohamed, que les «Bougiotes» appellent affectueusement «Hamou». Un médecin, enfant de la région, qui a abandonné son confortable poste de directeur de l'EHU d'Oran pour venir au chevet de sa ville qu'il voit rongée par la maladie de la mauvaise gestion! Le docteur Mansouri est à la tête d'une liste indépendante et citoyenne qui porte le nom très évocateur de «Ensemble pour Bougie»... On ne pouvait donc s'empêcher de «couper» notre week-end pour s'intéresser à ces indépendants qui ont réussi à susciter un engouement populaire, au moment où à travers tout le pays, même les grands partis peinent à remplir une salle. Surtout qu'en plus des citoyens présents, on a remarqué la présence d'artistes de la ville, intellectuels et membres de la société civile. D'ailleurs, en voyant notre étonnement qu'il y ait autant de monde rassemblé autour d'un candidat, un activiste dans une des nombreuses associations que compte Béjaïa, nous a montré des photos et vidéos de meetings et de rencontre de proximité noirs de monde! «Par jour, on fait deux rencontres de proximité et deux meetings. On a traversé tous les quartiers de la ville et même les zones rurales», confie ce jeune qui affirme qu'avant de soutenir la candidature de «Hamou» il ne se sentait pas du tout concerné par cette joute électorale. De même pour Dihia, jeune étudiante à l'université Abderahmane-Mira, qui assure avoir suivi le docteur Mansouri dans les 42 meetings et 42 rencontres de proximité qu'il a menés. Que ce soit Dihia, ou toutes les personnes rencontrées, elles justifient toutes leur soutien à ce candidat par sa compétence. «Il est temps que les vraies compétences prennent les destinées de nos communes», affirment-elles à l'unanimité. «On ne veut plus des arrivistes sans aucun niveau intellectuel, ni compétences dans la gestion à la tête de nos APC», soutient Aâmi Akli, du quartier historique de Sidi Soufi, qui venait de rendre visite au docteur Mansouri et à sa jeune équipe. «Je suis fier de voir enfin notre élite prendre ses responsabilités...», ajoute avec un large sourire ce quinquagénaire. Il faut dire que le docteur Mansouri n'est pas à présenter! Il a fait ses preuves dans son domaine de prédilection qu'est la chirurgie médicale, mais aussi dans la gestion. Car, «après avoir travaillé en tant que chirurgien, chef de service de plusieurs hôpitaux dont celui de Béjaïa, il a entamé une carrière de gestionnaire en étant directeur de la santé de la wilaya de Béjaïa, directeur du CHU de Tizi Ouzou, directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux et enfin directeur de l'EHU d'Oran, et même directeur de publication de plusieurs revues spécialisées», confie l'un de ses proches. «Aussi, Hamou n'est pas novice en politique. Il a fait partie de la première Assemblée communale pluraliste juste après l'ouverture politique en 1989», ajoute-t-il. Une compétence des plus avérées qui se fait d'ailleurs directement dans son programme. L'exemple le plus poignant est la situation d'insalubrité dans laquelle se trouve la ville et que le docteur Mansouri veut transformer en richesse. «Les ordures sont en elles-mêmes une richesse capable de prendre en charge sa propre collecte. On va dans ce sens valoriser les ordures afin que leur recyclage engendre de l'argent qui sera utilisé pour nettoyer la ville», nous déclare le docteur Mansouri. Il nous confie qu'il compte également s'attaquer aux problèmes sociaux et administratifs de la ville. La réorganisation de l'administration communale, la participation citoyenne à la vie de la commune, la promotion du développement local, le renforcement de la solidarité sociale, la promotion de l'accès au logement, la modernisation des instruments et des procédures de gestion, un nouveau plan de circulation de la ville...sont autant d'objectifs que lui et ses camarades se sont assignés. «On compte faire participer toutes les compétences pour que Bougie retrouve sa lueur. On envisage même des jumelages avec des villes étrangères. Je précise de vrais jumelages pas ceux qui ne servent que de moyen de se promener aux élus...», promet-il. Le docteur Mansouri qui jouit donc de qualités managériales incontestables, doublées d'une moralité irréprochable, veut donc refaire le coup du professeur Aberkane, maire sortant d'El Khroub (est du pays, wilaya de Constantine). Cet ancien ministre est revenu au chevet de sa commune natale pour lui administrer un traitement de choc. Cinq ans après, malgré les résistances, El Khroub est en rémission! Yemma Gouraya veut aussi son médecin, et pour cela «Tous ensemble pour Bougie...»