Une occasion de réconcilier le citoyen avec le livre Le salon du livre de Tizi Ouzou propose des ouvrages exposés par 30 maisons d'édition ainsi que des séances de ventes-dédicaces avec 40 écrivains participants. C'est en présence d'une foule nombreuse, d'écrivains, notamment de la wilaya de Tizi Ouzou et d'Alger, de Béjaïa aussi, que le coup d'envoi de la dixième édition du salon Djurdjura du livre a été donné jeudi par Mohamed Bouderbali, wali de Tizi Ouzou en présence de nombreux écrivains et romanciers comme Amine Zaoui, Lynda Koudache, Mohamed Abdellah... La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence de nombreux lecteurs et autres figures locales de la culture, à l'instar du chanteur Ait Menguellet, qui sont désormais des habitués des activités culturelles et littéraires dans la ville de Tizi Ouzou. Lors de sa prise de parole à cette occasion, le premier magistrat de la wilaya a insisté sur l'impoortance de la lecture. «Le Salon national du livre de Tizi Ouzou est une occasion de plus afin de réconcilier le citoyen avec le livre car ce dernier constitue un élément essentiel pour élargir la culture générale de chacun de nous», a affirmé Mohamed Bouderbali. Pour sa part, Nabila Goumeziane, la directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou a mis l'accent sur le fait que cette dixième édition du salon Djurdjura du livre est un hommage à l'écrivain et chercheur Mouloud-Mammeri à l'occasion de la commémoration du centenaire de sa naissance. Présent à Tizi Ouzou en cette première journée du Salon du livre de Tizi Ouzou, au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique, pour animer une conférence et une séance de vente dédicace, le grand romancier algérien, Amine Zaoui, a déclaré, entre autres, que le livre en édition papier a encore de beaux jours devant lui en dépit de la concurrence féroce que lui oppose le livre numérique. Toutefois, a ajouté Amine Zaoui, le livre numérique finira, à long terme par éclipser sans doute le livre en édition papier. Amine Zaoui a précisé qu'en Europe, le livre numérique a pris déjà le dessus mais pas au point de prendre carrément la place du livre en papier. Cette première journée du Salon du livre de Tizi Ouzou a été l'occasion pour Lynda Koudache, romancière en langue amazighe pour animer une séance de vente-dédicace de son roman primé par le prix Assia Djebbar, à savoir «Tamachahouts tanegarouth». Le Salon du livre de Tizi Ouzou qui se poursuivra cette semaine invite pour aujourd'hui, à partir de 10 h, le grand écrivain algérien Rachid Boudjedra. Ce dernier animera une conférence au niveau de la bibliothèque prinicpale de lecture publique. Après quoi, il dédicacera ses deux livres: «La dépossession» (roman) et «Les contrebandiers de l'Histoire» (pamphlet). Et en marge du salon, un hommage à Mouloud Mammeri auteur de la «Grammaire de tamazight» aura lieu aujourd'hui également (samedi). Il s'agit d'une rencontre littéraire dans le même établissement culturel autour du thème «hommage à l'auteur de «La colline oubliée»». La rencontre sur Mammeri verra la particpation de nombreuses personnalités culturelles à l'instar de Youcef Sayah, Nadia Sebkhi, Hamid Bilek, Abdennour Abdesselam, Hacene Helouane, Yacine Si Ahmed et Ahmed Bouallili.