Le jeune investisseur émigré réclame du CSA la vente pure et simple de ses actions pour procéder à l'ouverture du capital le 30 janvier prochain. En attendant le 25 janvier, la maison JSK semble avoir retrouvé la quiétude. Entre-temps, au niveau de la gestion, les tractations s'accélèrent entre l'investisseur Cherif Mellal, le «futur nouveau président» et les membres du CSA, actionnaires majoritaires du conseil d'administration. Pas encore actionnaire, le jeune investisseur émigré réclame du CSA la vente pure et simple de ses actions pour procéder à l'ouverture du capital le 30 janvier prochain. C'est justement à ce niveau que tout semble se jouer actuellement. Mais les membres du CSA, actionnaires majoritaires avec 75% des actions, ne semblent pas tous décidés à répondre favorablement à la demande de Mellal. Il faudra, selon les observateurs, beaucoup de travail pour les convaincre de céder leurs parts. L'investisseur devrait, selon toute vraisemblance, user de tout son argumentaire, surtout par le chéquier, pour amener ces derniers à le suivre dans sa démarche. Une démarche logique car la majorité des actions est possédée par le CSA alors que les 25% restants sont répartis à des proportions entre quelques actionnaires dont Mohand Cherif Hannachi. Ces derniers n'ont pas révélé la valeur de leur participation depuis la dernière réévaluation des biens du club en 2012. Cette dernière réévaluation a, pour rappel, estimé le capital de la JSK à 807 600 000 DA. Après le 25 janvier et l'intronisation, vraisemblablement acquise, de Cherif Mellal à la tête de la JSK, le club devrait procéder à l'ouverture de son capital. Cette procédure lui permettra d'acquérir des actions en toute légalité. C'est une fois cette démarche acquise, que l'investisseur pourra gérer les affaires financières du club et procéder à la professionnalisation espérée depuis des lustres par les supporters et les amoureux du club du Djurdjura. Toutefois, l'ouverture du capital implique aussi la possibilité pour toute personne désirant acquérir des actions de se présenter avec son cahier des charges et ses propositions. A ce chapitre justement, les choses restent ouvertes. Plusieurs investisseurs nationaux et étrangers attendent cette occasion. C'est le cas de l'investisseur italien Rocco Cavallo introduit à la JSK par l'ex-président Hamid Sadmi. La venue de ce dernier, pourtant acquise au début, a été carrément torpillée par des parties qui n'en voulaient pas, surtout de Sadmi comme président. Malgré la venue de Cavallo conditionnée par l'intronisation de leur partenaire à la présidence, les vents ont soufflé dans la direction contraire à leur plan. Enfin, l'observateur n'ignorera pas que les choses ne sont pas si faciles qu'elles n'y paraissent paraître. Bien au contraire, à moins que Cherif Mellal n'ait entre les mains des atouts qu'il cache à ses adversaires, les risques que ses plans ne se voient évaporés ne sont guère plus grands que ceux de Rocco Cavallo. Malgré sa venue acquise, l'Italien a déchanté de lui-même voyant que les choses ne sont pas si simples ni si claires au niveau de la JSK. Il s'est retiré mais a maintenu son désir de revenir si le capital est ouvert. L'ouverture de ce dernier attirera ainsi tous les prétendants à la présidence bien que Mellal semble avoir la primauté. Mais qui dit que la concurrence ne sera pas plus rude?