Il est prévu de toute évidence, la relance ou le gel du mouvement. La rentrée s'annonce chaude pour les étudiants de l'université islamique Emir Abdelkader. On croit savoir que les grévistes vont renouer avec les tensions et les perturbations dès le 3 septembre prochain, sachant que la question relative au mouvement de protestation a été maintenue ouverte après le départ des étudiants en vacances. Il est prévu de toute évidence, cependant, sa relance ou son gel. La décision sera prise sur la base des développements de la situation concernant le projet relatif à la réforme de l'école, surtout le volet lié à la suppression de la charia des programmes scolaires du cycle secondaire. Un point qui a suscité l'ire des islamistes et a provoqué un mouvement de protestation suivi de grève de la faim, qui avait duré trois jours. Certains observateurs s'attendent à un dérapage de la situation, d'autres pensent le contraire, se basant sur la position du président de la République. M.Abdelaziz Bouteflika a, en effet, tranché la question en faveur du projet qui supprime la filière de la charia des programmes secondaires, lequel sera appliqué dès cette rentrée scolaire 2005-2006. L'intervention du président de la République, interpellé sur la question par les grévistes, a coupé tout espoir. Les revendications des étudiants de l'université islamique, qui comptaient porter le mouvement de protestation dans la rue, ont été un coup d'épée dans l'eau. Vraisemblablement, on en saura plus dès le mois de septembre prochain. Des sources proches des organisations estudiantines nous ont confié que dès la rentrée, une assemblée générale sera organisée, où sera discuté ce point relatif au débrayage. Pour sa part, le conseil scientifique, ont indiqué d'autres sources, a chargé le rectorat d'adresser des convocations aux 2400 étudiants ayant pris part à la grève, les invitant à se présenter aux examens de rattrapage, programmés entre le 10 et 24 septembre.