img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180328-11.jpg" alt=""Nous n'avons aucun problème avec le wahhabisme"" / Tout en réitérant l'engagement de l'Etat a combattre le sectarisme, le ministre a dans ce sillage tenu à préciser que le courant madkhali, n'était pas une institution officielle saoudienne et ne représentait aucun officiel saoudien... Mohamed Aïssa calme le jeu! Après avoir haussé le ton contre le représentant «officieux» des wahhabites en Algérie, Mohamed Ali Ferkous, le ministre revient à de «meilleurs sentiments». Hier, lors de l'ouverture de la troisième édition du salon du Hadj et de la Omra, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a paru plus tempéré sur la question. Il a ainsi tenu à préciser que les autorités algériennes n'avaient aucun problème avec le wahhabisme. «Nous n'avons aucun problème avec l'idéologie religieuse qui règne en Arabie saoudite», a-t-il indiqué. Néanmoins, malgré cette «modération» Mohamed Aïssa a remis une couche sur ceux qui font dans le sectarisme, comprendre par là cheikh Ferkous et ses amis salafistes. Ainsi, le ministre ennemi juré de ce courant religieux pour ses idées extrémistes, a réitéré l'engagement de l'Etat à combattre les «idées sectaires visant à semer la discorde et à diviser la société» en l'éloignant de la Sunna et de la Djamaâ (Communauté). Le ministre a dans ce sillage tenu à préciser que le courant madkhali (en référence à l'imam saoudien Rabi' Al-Madkhali), n'était pas une institution officielle saoudienne et ne représentait aucun officiel saoudien. Une façon de dire que c'est ce courant religieux qui sera combattu, particulièrement après les graves dérapages de l'imam Ferkous, figure emblématique du wahhabisme en Algérie. Surtout que Mohamed Aïssa réplique que nul n'a le droit d'exclure personne de l'islam. «Seul Dieu Tout-Puissant en a le pouvoir», a-t-il soutenu. Ferkous a publié une longue tribune sur son site officiel où il exclut des «fidèles à la tradition du Prophète (Qsssl)» (ahl as-sunna wa al-jamaâ), une large catégorie de la société, notamment ceux qui font grève au nom des libertés démocratiques et des droits des femmes. Mais pas seulement! Il avait aussi exclu les ibadites, Frères musulmans... Revenant à l'objet du salon, le ministre a mis en avant le fait que l'Etat avait mis tous les moyens nécessaires afin d'assurer une prise en charge optimale pour les futurs pèlerins. Il a, en outre, salué les moyens mis en place par l'Etat en vue d'améliorer les conditions dans lesquelles se dérouleront les rites du Hadj, notamment en matière d'hébergement, de restauration et de disponibilité de médicaments. Pour lui ce salon permet une meilleure organisation du pèlerinage, ainsi qu'une plus grande préparation et sensibilisation des futures hadjis. Il annonce dans ce sillage que la mission médicale pour le Hadj sera renforcée cette année. Mohamed Aïssa assure que le nombre de médecins qui accompagneront les pèlerins pour le Hadj 2018 sera plus nombreux. «Ce renforcement fait suite à une demande officielle des autorités saoudiennes», a précisé le ministre. Néanmoins, il souligne que la délégation de la Protection civile restera, elle, inchangée, contrairement aux rumeurs qui parlent d'une diminution du nombre des pompiers dans cette délégation officielle. Le 1er aura lieu le 25 juillet prochain Air Algérie programme 65 vols pour le Hadj Air Algérie met les bouchées doubles pour la saison du Hadj 2018. 65 vols ont été programmés par la compagnie aérienne nationale pour transporter les pèlerins algériens aux lieux Saints de l'islam. C'est ce qu'a affirmé le directeur commercial d'Air Algérie, Zoheïr Houaoui, hier en marge de l'ouverture officielle du salon du Hadj et de la Omra. «Cela donnera une moyenne de 3 vols par jour», a ajouté ce responsable. Ces vols sont programmés dans six aéroports du pays (Alger, Oran, Constantine, Annaba, Ouargla et El Oued). Le premier vol est prévu pour le 25 juillet prochain.