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La dépense de trop
CONSTANTINE
Publié dans L'Expression le 10 - 06 - 2018

Il faut au moins 10 000 DA pour habiller un seul enfant. Pour un père qui en a trois et touche dans les 40 000 DA...
Une douzaine de jours nous sépare de l'Aïd El Fitr, comme chaque année, l'achat des vêtements pour les enfants commence tôt pendant le mois de Ramadhan, mais s'intensifie vers la deuxième quinzaine. Le but est d'éviter de payer deux fois le prix car la veille de la fête, les vêtements sont intouchables. Ce sont d'énormes sacrifices financiers que les familles doivent subir pour ne pas priver leurs enfants de cette tradition. Déjà que le mois a été trop dur pour beaucoup de ménages à cause des prix des denrées alimentaires qui n'ont pas chuté comme prévu, voila que des achats s'imposent encore aux parents.
Pourtant, sur le marché on n'a pas vraiment le choix puisque on propose au chaland des vêtements confectionnés en Turquie, qui ne sont pas de très bonne qualité, soit en Chine et c'est très rare où les parents optent pour des vêtements locaux, d'autant plus que les prix ne sont pas vraiment différents. Sur le marché c'est tout ce qu'il y a, c'est à prendre ou à laisser et beaucoup de parents sont déçus comme ce jeune couple rencontré en ville qui pour la première fois doit choisir une tenue pour son enfant âgé d'une année. «On peut tomber sur de belles choses d'apparence, néanmoins sur le plan de la qualité c'est décevant, en plus c'est trop cher», confie la jeune maman.
Un père avec ses trois enfants n'avait rien acheté encore quand nous l'avons approché «c'est la troisième fois que je viens en ville avec mes enfants pour rentrer chez moi les mains vides. D'abord, c'est vraiment cher, ensuite on n'a pas vraiment le choix et la qualité n'est pas au top. Franchement, je ne sais pas comment je dois me débrouiller, mais je sais que je dois le faire». Effectivement, les prix sont hors portée. Il faut au moins 10 000 DA pour habiller un seul enfant, pour un père qui en a trois et qui touche dans les 40 000 DA avec toutes les autres charges, ce n'est pas évident. L'Etat recule devant de telles situations laissant faire les commerçants qui semblent les seuls commandants à bord et les seuls à décider pour tous. Pourtant, ceux-là même n'ont pas grand-chose à proposer, que de la fausse marque aux clients.
Pour les plus prévoyants, les achats des vêtements ont été faits avant le mois du Ramadhan, pour éviter d'être pris entre les griffes des barons de l'import et les commerçants qui saisissent cette opportunité pour réaliser de bonnes affaires, notamment en l'absence d'une production nationale capable de répondre aux besoins des Algériens. Généralement, la production algérienne est exclue par les commerçants qui préfèrent la marchandise turque qui ne semble pas avoir été touchée par les nouvelles mesures d'interdiction d'importation. Pour ainsi dire, beaucoup de familles se tournent vers l'informel afin de satisfaire leurs besoins en la matière. La qualité est certes médiocre, mais les prix sont plus ou moins accessibles pour les salariés.


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