Un nouveau départ pour l'Albiceleste Avec l'Espagne et l'Allemagne, l'Argentine restera parmi les plus grandes déceptions de la Coupe du monde 2018. Malgré le triste visage affiché par la sélection nationale au cours de la Coupe du monde, et l'élimination dès les 8es de finale contre la France (4-3), Jorge Sampaoli a été conforté au poste de sélectionneur de l'Argentine. Avec l'Espagne et l'Allemagne, l'Argentine restera parmi les plus grandes déceptions de la Coupe du monde 2018. La Furia Roja avait au moins l'excuse d'avoir changé de sélectionneur juste avant le début du tournoi, Julen Lopetegui ayant été évincé au profit de Fernando Hierro pour avoir signé avec le Real Madrid, mais les deux autres ne peuvent se cacher derrière une quelconque justification valable. Depuis, Joachim Löw, qui avait prolongé avant la compétition, a été confirmé à son poste et sera chargé de reconstruire l'équipe qui avait remporté le Mondial il y a 4 ans avant de terminer dernier de la poule F, derrière la Suède, le Mexique et la Corée du Sud. Les Argentins ont eux poursuivi une triste série de rencontres assez insipides, qui avaient déjà failli coûter le voyage en Russie pendant la campagne des éliminatoires en Amérique du Sud. Depuis sa prise de fonction à l'été 2017, en remplacement de Edgardo Bauza, Jorge Sampaoli n'avait suscité que très peu d'éloges de la part de la presse spécialisée au pays, et encore moins venant des supporters de l'Albiceleste. Ses schémas de jeu parfois improbables, avec Angel Di Maria latéral gauche par exemple, avaient suscité moult nterrogations. Les prestations de Nicolas Otamendi et consorts au cours du dernier Mondial n'avaient finalement levé aucun doute. Un nul (1-1) contre l'Islande et une petite humiliation face à la Croatie (3-0) avait poussé l'ancien coach du Séville FC à revenir à un système plus classique pour la «finale» face au Nigeria. Avec quatre défenseurs, les Argentins étaient passés, pour tomber ensuite en 8es de finale au profit des Bleus de Didier Deschamps (3-4). Malgré cet échec, Jorge Sampaoli a été conforté dans ses fonctions par sa fédération, rapportent les médias locaux. L'AFA, à l'issue d'une rencontre avec le principal intéressé, a pris la décision de lui laisser les rênes de l'équipe nationale. Un nouveau chantier va donc débuter, sans Lucas Biglia et Javier Mascherano, qui ont annoncé leur retraite internationale, alors que Lionel Messi (31 ans) n'a lui pas encore communiqué son choix. Sous contrat jusqu'en 2022, le licenciement de Sampaoli aurait coûté près de 7 millions d'euros, ce qui a peut-être aussi fait pencher la balance en sa faveur. Et il faut dire par ailleurs que depuis Gerardo Martino, les dirigeants argentins semblent manquer d'idées ou de prétendants de qualité.