Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels Le ministre a rappelé la nécessité de continuer à travailler en partenariat avec l'entreprise économique et avec l'environnement socio-économique. Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a réuni, hier, ses directeurs de wilaya dans le cadre du «parachèvement de la préparation de la rentrée de septembre 2018». Dans ce sens, le ministre Mohamed Mebarki a rappelé que «la rentrée de la formation et de l'enseignement professionnels, constitue un moment important et opportun pour traduire sur le terrain, les politiques et stratégies du gouvernement, visant à l'amélioration de la qualité de la formation, à l'adéquation de la formation avec les besoins en ressources humaines qualifiées, et à l'adaptation à l'emploi», a asséné le ministre Mohamed Mebarki. L'approche que vient d'adopter Mebarki dans son secteur s'arc-boute sur une espèce de dualité fondée sur le devoir de l'Etat de former le citoyen dans toutes les spécialités qui figurent dans la nomenclature des filières et métiers et le lien intrinsèque avec le monde économique et les défis de l'employabilité. Donc, il est question d'une halte pour évaluer les réformes engagées l'année dernière dans les «domaines de la pédagogie, de l'enrichissement de la nomenclature des spécialités, de la formation des formateurs et de l'actualisation de leurs compétences, de la rénovation des équipements technico-pédagogiques», a mentionné le ministre Mohamed Mebarki. Dans le cadre des réformes engagées l'année écoulée, le ministre a rappelé la nécessité de continuer à travailler en partenariat avec l'entreprise économique et avec l'environnement socio-économique dans son ensemble. Dans le même sillage, Mebarki s'est attelé a énumérer les points clés de la réforme comme c'est le cas pour la loi sur l'apprentissage qui a été adoptée en 2018, cette loi, est selon le ministre Mohamed Mebarki, confirme que «la promotion de l'apprentissage, constitue un objectif majeur de formation professionnelle, parce que ce mode répond mieux aux besoins de l'entreprise économique, et facilite l'employabilité des jeunes formés», cette loi va permettre aux entreprises de recruter leurs apprentis diplômés sans exigences des procédures classiques de recrutement, selon les déclarations du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki. Il faut dire que le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels a connu beaucoup de chantiers dans la perspective de booster ce créneau à vocation socio-économique de par la mission qui lui est dévolue. Le décret sur les établissements privés a été révisé, c'est ce qui, selon le ministre de la tutelle, va amener ces établissements à mieux se développer dans le cadre des normes pédagogiques et techniques admises. Il faut ajouter que ces nouvelles dispositions feront bénéficier les établissements privés de l'aide et de l'assistance du secteur publique de la formation. Parmi les réformes qui ont été engagées pour cerner et maîtriser avec méthodologie les besoins de l'économie nationale dans le cadre de la formation en termes de filières et de métiers, le ministre de la tutelle a entamé un changement édifiant en révisant la carte des métiers en éditant une nouvelle nomenclature des filières et des spécialités. Cette révision a pris en considération les opérateurs économiques en les faisant participer dans la concertation pour mettre en place une nomenclature qui répond aux exigences de la réalité du marché du travail et les besoins en matière de recrutement. La nouvelle rentrée sera caractérisée par une nouvelle démarche qui organise la plate-forme des offres de formation. Dans ce sillage, le ministre Mohamed Mebarki a souligné que «le gouvernement a adopté une stratégie économique pour diminuer de la dépendance des hydrocarbures jugée excessive actuellement, et ce, en donnant plus d'importance et de priorité aux filières de l'agriculture, industrie et tourisme», c'est ce qui explique la nouvelle orientation en matière de formation y compris pour les formateurs du secteur. Le secteur se charge de former de la ressource humaine qualifiée qui «tienne compte de cette orientation, a côté de tout cela il y a aussi, des filières stratégiques pour le développement socio-économique du pays, comme le BTP, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, le numérique, etc.», a précisé Mebarki. Donc, il s'agit d'un changement de cap en termes de formation et d'enseignement professionnels dans le sens où le besoin se fera sentir en fonction des exigences du marché économique et du travail. Il faut rappeler que cette rentrée sera caractérisée par la mobilisation de 400 000 postes de formation avec une diversification de l'offre de formation qui sera marquée par l'existence de 440 spécialités dont 29 nouvelles qui couvrent les 23 branches professionnelles sanctionnées par des diplômes d'Etat et 110 spécialités qui visent l'obtention d'un certificat de qualification professionnelle.