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Une nouvelle offensive turque contre les milices kurdes
ANKARA CIBLE LES YPG ET LES FDS EN SYRIE
Publié dans L'Expression le 31 - 10 - 2018


La Turquie est obsédée par la menace kurde
Avec la fin des «préparatifs», des plans et un programme, la Turquie signifie clairement son intention de «détruire» les YPG, objectif pour lequel il y a eu d'intenses tractations entre les responsables militaires turcs et américains.
Erdogan n'en a pas fait mystère, son objectif majeur en Syrie est de faire tomber le gouvernement du président Bachar al Assad afin d'ouvrir la voie à un ancrage durable au profit des groupes extrémistes rebelles, proches des Frères musulmans, mais d'abord et surtout il aspire à débarrasser définitivement la Turquie de la menace kurde représentée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis et la coalition internationale ainsi que leur «excroissance» supposée, les YPG. Argument avancé par les dirigeants turcs, ces deux groupes armés sont étroitement liés au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation considérée comme terroriste par Ankara mais aussi par...les pays occidentaux dont les Etats-Unis.
Cette ambigüité dans la position des alliés au sein de l'Otan a maintes fois irrité les responsables turcs et à leur tête le président Tayyip Erdogan jusqu'à atteindre, semble-t-il, un point de rupture sans cesse reporté grâce à des visites circonstanciées de ministres de la Défense américain et autres. Mais cela n'a pas empêché la Turquie d'envoyer ses troupes dans le nord de la Syrie, avec l'accord de la Russie qui soutient militairement Damas et juge utile le «travail» de l'armée turque dans une province comme celle d'Idlib où dominent largement les groupes terroristes tels Al Nosra.
Ces jours derniers, Ankara a déclaré avoir achevé les préparatifs d'une nouvelle offensive visant à en finir avec les YPG chassés l'année dernière d'Afrine, près de la frontière syro-turque. Mais la présence de cette entité à l'est de l'Euphrate est jugée intolérable par Erdogan qui souhaite parachever le «nettoyage» opéré au nord du fleuve en envoyant ses troupes du côté où sont cantonnées les mouvances kurdes armées et leur allié américain, sous prétexte de combattre Daesh et de justifier ainsi une présence continue sur le sol syrien.
Avec la fin des «préparatifs», des plans et un programme, la Turquie signifie clairement son intention de «détruire» les YPG, objectif pour lequel il y a eu d'intenses tractations entre les responsables militaires turcs et américains ainsi que lors de la toute récente visite du ministre de la Défense James Mattis. Toujours est-il que le président Erdogan a affirmé hier devant les députés de l'AKP au parlement: «nous allons détruire la structure terroriste à l'est de l'Euphrate. Nous avons terminé nos préparatifs, nos plans et nos programmes à ce sujet. Nous avons commencé il y a quelques jours notre intervention contre cette organisation terroriste», a-t-il poursuivi avant de conclure: «Bientôt, il y aura des opérations plus efficaces et de plus grande ampleur».
De fait, l'artillerie turque a déjà entrepris de bombarder certaines positions des Unités de protection du peuple (YPG), notamment dans le secteur de Kobané (Aïn al Arab) selon les informations divulguées par l'agence Anadolu. Epine dorsale des FDS, une alliance arabo-kurde entraînée et armée par les Etats-Unis pour combattre officiellement le groupe Etat islamique (EI), les YPG ont effectivement des liens plus ou moins avoués avec le PKK comme on a pu le constater lors de certaines manifestations durant lesquelles des banderoles à la gloire de ce groupe terroriste ont été déployées alors qu'il multiplie, depuis des décennies, des attentats sanglants dans les villes turques.
Cela fera plus de deux ans que le président Erdogan menace de franchir l'Euphrate pour gagner sa côte est, quitte à heurter de front les quelques 3000 soldats américains censés apporter une formation et un entrainement aux FDS-YPG, mais il a par deux fois reporté son élan, exception faite de l'offensive validée par Moscou dans la région d'Afrine ainsi que du côté de Manbij. Cependant, les bombardements qui ont commencé à Zur Maghar, face à la ville de Jarablus, sont des signes annonciateurs de l'imminence d'une attaque à l'est de l'Euphrate que rend impérative la crainte de la Turquie de voir naître une entité kurde à sa frontière, de nature à cristalliser les revendications des séparatistes en lutte sur son territoire. Paris a déjà signifié sa désapprobation en appelant à la retenue mais Erdogan est plus que jamais conforté dans sa démarche par les récents évènements qui placent son pays au coeur des négociations géostratégiques vitales pour la nouvelle carte du Proche-Orient et ce avec l'assentiment plus ou moins dévoilé de la Russie de Vladimir Poutine.


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