30 milliards de dinars seront débloqués pour la réalisation de nouvelles infrastructures. Vu les dispositions contenues dans la mouture de la loi de finances 2006, il est attendu une croissance de l'ordre de 8% des échanges économiques entre l'Algérie et ses partenaires étrangers, en particulier ceux de la rive nord de la Méditerranée. Et en ce sens, il n'est un secret pour personne que 95% de ces échanges se font par voie maritime. Cependant, «les activités maritimes du transport, de même que celles de la pêche sont soumises à des risques graves de pertes en vies humaines, de biens et d'atteintes à l'environnement», a-t-on souligné hier, lors de la journée d'information au sujet des «missions et programmes de développement préconisés par le schéma directeur de la signalisation maritime en Algérie». Cette rencontre initiée par le département des travaux publics sous l'égide de son premier responsable M.Amar Ghoul, qui a procédé à son inauguration à l'hôtel El Riadh de Sidi Fredj, a vu la participation de nombreux cadres de différents secteurs d'activité. Il s'agit pour les nommer de ceux relevant des tutelles des transports, de la pêche et des ressources halieutiques, de l'environnement et de l'aménagement du territoire, auxquels il faudra ajouter certains responsables du Service national des garde-côtes et de l'Institut des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral. A l'endroit de toute cette assistance, le ministre des Travaux publics a évoqué l'urgence de sécuriser, d'une part les équipements de la signalisation maritime et d'autre part, la nécessité d'une révision de la législation algérienne en vigueur dans ce domaine d'activité. Ces exigences sur lesquelles M.Ghoul s'est longuement attardé trouvent leur écho dans le contexte du schéma directeur de la signalisation maritime 2005-2025, géré par la tutelle qu'il dirige et conclu, indique-t-on en 2001 entre l'Office national de la signalisation maritime (Onsm) et l'Institut français de navigation (Ifn). En un mot comme en mille, l'objectif recherché à travers ce schéma à mettre à exécution, indique-t-on encore, durant la période 2005-2025, est d'établir un inventaire de mesures dont l'application, bien sûr dans le domaine de la signalisation maritime, se fera à court et moyen terme. Lesquelles mesures devront s'ériger, affirme le ministre des Travaux publics, en harmonie avec les normes approuvées sur la scène internationale, et en tenant compte de l'évolution de l'économie algérienne. M.Amar Ghoul n'a pas omis de souligner, en outre, la nécessité de prendre en charge notre flottille de pêche dans le cadre du même schéma évoqué, d'autant plus, a-t- il ajouté, que la zone de pêche algérienne a connu depuis 1997 un élargissement pour atteindre les 32 milles nautiques à l'ouest et les 52 milles nautiques à l'est du pays. Dès lors et pour la concrétisation du schéma directeur de la signalisation maritime, le département des travaux publics s'apprête d'ores et déjà à débloquer, selon son premier responsable, une enveloppe financière d'un montant de 30 milliards de dinars pour la construction d'ici à 2009 de nouvelles installations et infrastructures maritimes. Une autre enveloppe oscillant entre 3 à 4,5 milliards de dinars sera quant à elle consacrée à la modernisation des outils de la signalisation maritime existants, fera savoir encore M.Ghoul.