Ces élections qui sont un atout pour le développement de cette région. Les élections partielles de Kabylie revêtent un caractère particulier pour les formations politiques. Elles sont synonymes de repositionnement sur l'échiquier politique de la région pour certaines et opportunité de se placer pour d'autres. Le RND pour sa part, s'est investi dans cette échéance afin de prouver ses capacités de gérer. Cette volonté s'est traduite par le choix de ses candidats ayant pour la plupart à leur actif une expérience acquise dans la gestion de la municipalité soit en qualité de DEC ou d'élu, à l'instar des candidats de la commune d'Aghbalou, d'El Esnam, de M'chedallah et de Saharidj. Pour d'autres, leur grande popularité est un atout non négligeable qui pourrait les propulser au rang de premier magistrat de la commune. La direction du RND de son côté n'a pas lésiné sur les moyens durant cette campagne tant matériels que humains. Des programmes de développement bien étudiés et spécifiques à chaque commune ont été tracés. Un travail de longue haleine a été fait en direction de la population afin d'apporter les explications nécessaires. Des meetings et un travail de proximité ont été effectués. Les cadres du parti se sont impliqués tant localement à l'instar du sénateur Bouha Mohamed et du député Ahmed Maouche qui ont effectué un travail de fourmi durant toute la période de campagne où ils ont sillonné les villes, villages et hameaux ainsi que la direction nationale. D'ailleurs, pour la wilaya de Bouira, une attention particulière lui est accordée par Ahmed Ouyahia, qui avait dépêché pour la clôture de la campagne son chef de cabinet Abdeslam Bouchouareb, ex-ministre et ex-président du Cnes. Durant son périple entouré des deux représentants du peuple, le porte-parole d'Ouyahia a sillonné toutes les communes de la daïra de M'chedallah et ses hameaux. Il avait animé une dizaine de meetings durant sa tournée qu'il avait achevée tard dimanche soir (20h à Saharidj). Bouchouareb a, durant toutes ses interventions, mis l'accent sur les programmes relatifs au développement local tout en insistant pour éviter les fausses promesses et le manque de respect aux autres candidats. Il avait clarifié les positions du parti: «Ouyahia avait pris des décisions politiques pour sauvegarder les intérêts suprêmes de l'Algérie». En réponse à ceux qui disent que la période de 18 mois est très courte pour concrétiser le programme, le chef de cabinet du RND a souligné: «Le gouvernement a prévu dans le cadre de la loi de finances 2006 des dispositions permettant de simplifier les procédures de réalisation des projets et ce, par la prévision préalable de crédit de paiement». Parlant de dialogue archs-gouvernement, «le fruit du dialogue nous a emmené aux élections partielles». Ces élections qui sont un atout pour le développement de cette région. «Nous avons les compétences et les moyens de rattraper le retard en matière de développement».