Bien que la remise en activité du haut-fourneau du complexe Sider d'El Hadjar ait été effectuée, l'entame de la production, quant à elle, reste tributaire de tout un process technique. La remise en marche du poumon du complexe Sider de El Hadjar, le hf2 en l'occurrence, a été amorcée, sauf qu'elle demeure néanmoins tributaire de tout un procès technique. Celui-ci est du ressort d'une équipe qui doit veiller à la conformité des phases devant préserver les installations du complexe. Pour mieux comprendre ce process, nous avons pris attache avec un sidérurgiste qualifié en la matière. Selon les explications apportées par notre interlocuteur, la remise en service du HF2 n'est qu'une première étape «Actuellement le hf2 fonctionne avec 10 tuyères et il peut aller jusqu'à 14 tuyères», nous a-t-il dit, en précisant que la capacité globale est de 24 tuyères. «Pour atteindre cette capacité, il faut d'abord évacuer les rigoles du sable, c'est-à-dire dégager les saletés. «Une opération qui passe par de fausses rigoles de sable» nous explique-t-on. Un process dit 'post-près'' avant de verser la coulée dans les poches. La coulée de fonte sera soumise à des analyses devant déterminer sa bonne qualité. «Une fois la qualité de la fonte jugée bonne, elle soit ensuite envoyée aux aciéries», nous explique-t-on, en précisant que toutes ces opérations, entre autres, sont impératives pour la préservation et la protection des équipements du complexe, le hf2 et les aciéries. C'est pourquoi, et jusqu'à la mise sous presse, seules deux coulées ont été effectuées, a précisé le même interlocuteur. Ce dernier, qui n'a pas omis de noter qu'au sein du complexe, c'est la mobilisation générale du staff dirigeant et des sidérurgistes, pour rattraper le retard occasionné par cet arrêt préventif. Dans ce sens, il faut rappeler qu'après un arrêt de 8 jours, le hf2 du complexe d'El Hadjar a été rallumé lundi derner. Au motif de cet arrêt préventif, la rupture du stock de minerai de fer.