Selon le président de cette instance, une mise en application de ce texte permettra à sa fédération une meilleure stabilité. Suite aux déficits que connaît la Fédération algérienne des arts martiaux, son président M.Rachid Amalou, s'est déplacé à notre rédaction pour exprimer son espoir d'être entendu par le ministre afin de répondre à ses doléances. En effet, M.Amalou, sollicite le MJS pour procéder rapidement à la mise en conformité des statuts de son instance, suite au nouveau décret relatif aux fédérations sportives. Contrairement à d'autres instances sportives, cette nouvelle loi ne semble pas déranger la FAAM, car M. Amalou déclare qui n'a eu de cesse d'affirmer qu'il était dans le vrai et que le décret en question n'avait rien d'anormal par rapport aux intérêts de sa fédération, notamment l'article controversé concernant la désignation de 30% de la composante de l'AG par le MJS. «Il faut dire que les AG actuellement sont souvent animées par des gens qui ne sont pas diplômés dans le sport et n'ont aucune connaissance dans le domaine de la gestion. Ainsi, je pense que la présence des cadres dans les réunions ne fait qu'apporter un plus aux fédérations sportives», dira M.Amalou. Et d'ajouter que sa demande pour une mise en conformité de son instance dans les brefs délais, est indispensable. «La fédération a planifié plusieurs échéances sportives dont plusieurs sont d'un niveau mondial à l'image la Coupe du monde de Vovinam Viet Vodao qui se tiendra l'année prochaine en Algérie. Ainsi, reporter les élections pour l'année prochaine ne fera que chambouler la préparation en prévision de cette importante échéance». Interrogé sur l'interdiction des deux mandats successifs, notre interlocuteur estime que ce dispositif permettra au sport algérien de repartir sur de nouvelles bases. «Souvent des fédérations sportives subissent des dégradations au niveau de la gestion car des présidents monopolisent le poste pour défendre des intérêts purement égoïstes» a-t-il ajouté. Ainsi, le président des arts martiaux estime que ce décret peut mettre fin à cette gabegie. Par ailleurs, il affirme que le sport algérien souffrait jusqu'ici d'un manque de programmes et de l'absence de contrôle. Le président des arts martiaux terminera son intervention en revenant sur son instance qui a été longuement marginalisée, et sur laquelle il dira que ce sport, qui a été toujours une éducation pour les jeunes, souffre d'un handicap financier et humain «Les instituts nationaux ne forment pas de cadres dans les arts martiaux. Ce qui crée un véritable trou de gestion au niveau de notre fédération. Ceux qui ont de l'expérience sont marginalisés ou occupent des petits postes au niveau des ligues. Il me semble que l'heure est venu de laisser la place aux sportifs et cadres compétents qui ont été écartés.» Pour lui, le seul moyen de sortir les arts martiaux de cette crise et d'investir encore plus dans cette discipline qui a honoré l'Algérie à plusieurs reprises.