Communiqué du Conseil des ministres    Importance du RGA pour une prise de décision optimale et la modernisation du secteur    Concours des meilleurs travaux scolaires "L'Algérie et les causes justes": installation du jury    L'Algérie décide la fermeture de son espace aérien au Mali    Oran: un colloque sur les travaux de l'historien algérien défunt Omar Carlier    Le Conseil national palestinien condamne le ciblage des journalistes par l'armée sioniste    1e étape du grand prix national de Triathlon: une course de duathlon vendredi prochain à Oran    Formation: la DGSN signe des conventions de coopération avec des établissements nationaux    Ouverture de la ligne aérienne Alger-Abuja: une nouvelle réalisation qui renforce les liens de l'Algérie avec sa dimension africaine    ANP: Portes ouvertes sur le Centre d'instruction spécialisée du Transport de M'sila    Finances : Bouzerd participera au Koweït aux réunions annuelles des institutions financières arabes    Coupe de la CAF : Le CS Constantine s'envole cet après-midi vers Alger    Nâama : 10 blessés dans le renversement d'un bus    Un Marocain arrêté en France avec 120 kg de drogue    Signature d'un accord de coopération entre l'Université "Abdelhamid Ibn Badis" de Mostaganem et l'Université "Federico II" de Naples (Italie)    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.752 martyrs et 115.475 blessés    Eliminatoires Coupe du Monde féminine 2026 (U20) : les Algériennes en stage à Sidi Moussa    Le CRB à quatre points du MCA le leader    Thomas Müller annonce son départ après 25 ans de présence    Des centaines de milliers de personnes manifestent contre Trump et Musk    L'Algérie jouit du respect des institutions internationales    Les impacts des taxes douanières américaines sur l'économie algérienne via la rente des hydrocarbures    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    Boughali rencontre son homologue bahreïni    De mauvaise foi et mauvaise perdante !    Monstre sacré du cinéma algérien    Mascara: le Moudjahid Zougart Abdelkader inhumé    Le PCF exige l'application de la loi    Pourra-t–elle contribuer à une relation apaisée entre l'Algérie et la France ?    Une liaison hebdomadaire vers les ports d'Alger et de Béjaïa durant la prochaine saison estivale    Saisie de deux kilos de kif et de cocaïne    Sansal ou l'espionnage plumitif au service de l'ancienne puissance coloniale ?    Aménagements annoncés à Belacel    Kevin De Bruyne est-il le meilleur joueur de l'histoire de Manchester City ?    L'Algérie dépose un dossier d'inscription auprès de l'Unesco    La présidente de l'ONSC reçoit des représentants de plusieurs associations nationales et locales        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un mouvement aux contours flous
Grève cyclique des enseignants du primaire
Publié dans L'Expression le 16 - 10 - 2019

Mais que se passe-t-il dans le secteur de l'éducation nationale ? Le mystérieux mouvement de protestation du corps enseignant survenu ces derniers jours, a donné lieu à plusieurs interrogations.
Depuis le 6 octobre dernier, des enseignants relevant du palier du primaire principalement, observent une grève cyclique intervenant chaque lundi. Rien de bien particulier a priori, sauf que cet appel au débrayage a été lancé anonymement sur les réseaux sociaux (Facebook). Aucun des nombreux syndicats que comprend le secteur de l'éducation n'a donné le mot d'ordre.
C'est ce que confirmera le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura. Ce dernier, a ainsi manifesté son étonnement quant au taux de suivi de cette grève lancée de façon ambiguë. Le plus surprenant est de constater que « quand ce sont des syndicats de l'éducation qui appellent à ce type d'actions, l'écho n'est pas souvent favorable chez les enseignants du primaire », fera remarquer Boualem Amoura à l'Expression. « Or, là, de nombreux enseignants répondent présents », a-t-il ajouté.
Il attirera encore l'attention sur le fait que les enseignants ayant pris part à ce mouvement, n'ont pour la plupart, « jamais manifesté un quelconque intérêt pour les revendications du personnel enseignant ». « Pourquoi maintenant » ? S'est –il interrogé. Il jugera par là, qu'il s'agit sans doute de parties incitées par des motivations politiques, établissant même le lien avec l'élection du
12 décembre prochain.
Il accusera par ailleurs ces mêmes parties de vouloir discréditer les syndicats qui ne cessent d'activer réellement sur le terrain. Le but serait d'après lui, de détourner l'attention sur les vrais problèmes du secteur.
Notre interlocuteur soulèvera en outre, que le suivi a été nettement plus conséquent au niveau des wilayas de l'Est. Cela dit, le SG du Satef s'est dit perplexe quant à l'évolution de ce mouvement sur le moyen et long terme. « Je suis convaincu que ce phénomène ne durera pas et s'essoufflera vite», a-t-il assuré. Pourquoi ? Boualem Amoura explique que les instigateurs de ce « mouvement » font preuve d'un « amateurisme évident » en termes d'organisation. Il soulèvera d'ailleurs que dans la wilaya de Constantine, les enseignants grévistes avaient observé un rassemblement au niveau de l'académie, emmenant avec eux leurs propres élèves qui brandissaient des pancartes portant sur les revendications socioprofessionnelles des enseignants. Ce qui est en soi « inadmissible », a-t-il estimé.
Boualem Amoura dira enfin, qu'il s'agit d'un « non-événement » et qu'il est très peu probable que le phénomène prenne de l'ampleur.
Mais en attendant, de nombreux enseignants ont affirmé qu'ils comptaient débrayer chaque lundi, malgré les menaces de sanctions, émanant de la tutelle. Sans oublier le fait que, le débrayage a été suivi dans différentes wilayas, ceci dit, à des degrés variables.
On citera par exemple Tizi Ouzou, où un nombre d'enseignants a tenu un rassemblement devant la direction locale de l'éducation. Dans la wilaya de Guelma, un taux de suivi de 51,57% a été enregistré avec 1 440 enseignants grévistes sur un total de 2 780 enseignants exerçant dans le palier primaire, selon les responsables locaux de la direction de l'éducation. A Batna, peu d'enseignants ont répondu à l'appel de grève, notamment au chef-lieu de wilaya. A Annaba, le mouvement de grève a été suivi dans trois établissements d'enseignement primaire sur les 70 écoles primaires que compte le chef-lieu de wilaya, avec un taux de suivi qui ne dépasse pas les 2%, selon les responsables de la direction de l'éducation.
Les revendications soulevées sont inhérentes à la pédagogie et à l'organisation du travail au sein des écoles, la surcharge des classes et le fait de dépendre de deux tutelles, à savoir la direction de l'éducation en tant qu'employeur et les communes à qui incombe la gestion des écoles, en l'occurrence.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.