Puisque les jeunes et l'emploi sont au coeur des priorités, une nouvelle stratégie pour la promotion de la microentreprise, selon une approche économique, a été présentée au président de la République lors du dernier Conseil des ministres. L'encouragement de la création d'activités, l'esprit d'initiative et l'amélioration des performances de l'Agence nationale de soutien de l'emploi des jeunes sont au coeur des priorités du président, selon une source du Premier ministère. Une nouvelle stratégie nationale a été adoptée, visant à mettre la création, le développement et le renforcement des microentreprises, au centre de la politique publique de l'Etat, selon cette même approche. Les insuffisances relevées par l'actuel dispositif de soutien sont au coeur de cette prise en charge. La même source indique que cette nouvelle stratégie s'articule autour de deux axes principaux: la mise en place d'un écosystème d'appui à la promotion de la microentreprise, la redynamisation et la modernisation du dispositif de l'Agence nationale du soutien à l'emploi des jeunes. Concernant ce dernier axe, (l'Ansej) la révision du cadre réglementaire selon la nouvelle vision gouvernementale, le changement de dénomination de l'Ansej, la réorganisation et la réadaptation des missions de l'agence, la révision des mesures de soutien et les avantagés accordés aux porteurs de projets... etc. Les points les plus en vue dans le projet gouvernemental, concernent la révision des conditions d'âge d'accès aux dispositifs de 19-40 ans à 19-50 ans, le relèvement du seuil d'investissement des projets à 20 millions de DA, le relèvement du niveau de l'apport personnel (entre 5% et 25%) dans le but d'alléger la contribution du Trésor public et la révision de la période de différé des crédits bancaires de trois ans à une seule année. L'objectif à atteindre réside dans la promotion de la microentreprise et l'accompagnement de porteurs de projets à l'entrepreneuriat. Cette approche repose sur le triptyque conseil-accompagnement, financement et suivi. On note que la mise en place d'un écosystème d'appui à la promotion de la microentreprise se base principalement sur la création d'un environnement favorisant l'émergence d'une nouvelle génération d'entrepreneurs dynamiques et ambitieux. Le même responsable relève que depuis sa création, le dispositif d'appui a l'emploi (Ansej, Cnac et Angem) a coûté´ (fonds propres de l'Etat et financements bancaires) depuis son lancement jusqu'à juin 2019, environ 1 775 milliards DA (20,38 milliards de dollars). On rappelle, dans ce sens, que le nombre de projets financés s'élève à 381 427 et le nombre d'emplois créés avoisine les 910 297.