Après sept années d'attente, soit depuis 2014, les enseignants universitaires des 460 logements de fonction se sont vus déclassés au profit des enseignants ayant bénéficié d'un logement Aadl. En effet, suite à une correspondance du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ces derniers, comme l'attestent les documents, ont été intégrés dans la liste des bénéficiaires de 460 logements, mais avec une condition, à savoir comme le prouve également le document en notre possession, qu'ils libèrent le logement de fonction dès qu'ils auront la clé du logement Aadl. Les bénéficiaires initiaux se sont donc déclassés, mais avec l'espoir d'être réintégrés. Cependant, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Les enseignants, malgré le fait d'avoir obtenu leurs clés de logements Aadl et même LPA et LPP refusent de quitter les logements de fonctions pour que les premiers souscripteurs ne soient pas seulement déclassés mais carrément rejetés. Plusieurs démarches ont été entreprises pour récupérer ces logements de fonction. Mais la situation traîne depuis 2018, soit après l'attribution des premiers logements. Dans une correspondance adressée au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour dénoncer cette injustice, les bénéficiaires déclassés soulignent «suite à la correspondance du ministère de l'enseignement supérieur datant du 24/ 02/2021, adressée à la commission du logement de l'université de Constantine et cela pour les enseignants ayant bénéficié de leur propre logement, afin qu'ils libèrent les logements de fonction. La commission a donné 30 jours à ces enseignants afin qu'ils quittent le logement de fonction», mais en vain, ceux-là mêmes occupent toujours ce logement et ont même formulé des désistements de leurs propres logements Aadl, privant ainsi les souscripteurs initiaux des 460 logements du logement de fonction. Pourtant, une déclaration sur l'honneur pour quitter le logement de fonction a été signée par ces enseignants. Lors de sa dernière visite à Constantine, le ministre a été saisi et un nouveau président de commission a été désigné pour enquêter sur cette question, néanmoins, cela fait un mois et rien n'a été fait. Comment qualifier ce préjudice à l'égard des premiers souscripteurs qui attendent depuis 2014? Quel regard pouvons-nous porter sur ces enseignants qui ont bénéficié de deux logements, privant leurs confrères d'un toit? Qu'attend la commission pour régulariser la situation et faire respecter la loi et les engagements de chacun? Nous n'avons pas encore fini avec les anciennes pratiques où le plus fort s'impose, une raison pour laquelle les premiers souscripteurs ont choisi de dénoncer ce dépassement et avec force, dans l'espoir que la tutelle réussira à redresser la situation.