La communauté internationale a condamné, hier, «le coup de force» au Mali et exigé la libération immédiate et sans conditions du président de la transition, Bah Ndaw, et de son Premier ministre, Mokhtar Ouane. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à la «libération inconditionnelle» des dirigeants civils, assurant que «son représentant spécial travaille avec la Cédéao, l'UA et les acteurs internationaux soutenant la transition politique en cours». Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait tenir une réunion d'urgence dans les prochains jours sur la situation au Mali. Le Conseil européen a, lui, condamné «avec fermeté l'enlèvement du président de transition du Mali et du Premier ministre et appelé à leur libération immédiate». Le Comité de suivi de la transition composé de la Minusma, de la Cédéao, de l'UA et de l'UE a affirmé «le ferme soutien aux autorités de la transition» dont ils exigent «la libération immédiate et inconditionnelle». Le président congolais, président en exercice de l'UA, Félix Tshisekedi, a «fermement» condamné «toute action visant à déstabiliser le Mali», appelant «tous les acteurs de la transition politique malienne à la retenue ainsi qu'au respect de la Constitution».