Le secrétaire général du FLN, Abou El-Fadl Baadji, a défié, hier, lors de sa conférence de presse, ses adversaires, qui tentent de l'éjecter de son poste à la tête du parti. Avant de s'en prendre à ses détracteurs qui réclament l'organisation d'un congrès extraordinaire, afin d'élire une nouvelle direction de parti, il a rappelé que « pour atteindre le quorum au FLN,il faut réunir 336 membres du comité central ». «Or, en réalité, ces derniers n'ont pas dépassé un tiers dudit quorum », a-t-il déclaré. La preuve en est, explique-t-il , « j'ai une liste qui montre qu'ils ont falsifié 30 signatures, dont deux ont été attribuées à 2 morts, en l'occurrence, l'ancien ministre des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri et Bouraoui, membre du Conseil de la nation ». Pas que : il s'avère, dit-il, que « 32 autres noms figurant sur la liste des pétitionnaires sont exclus du parti par la commission de discipline, dont la réactivation avait été approuvée à l'unanimité des membres du comité central ». « L'un des signataires n'est pas issu des rangs du parti, il militait dans une autre formation politique », ajoute-t-il. Dans la forme et d'un point de vue éthique, poursuit-il « la convocation de la session du comité central est du ressort du secrétaire général du parti ». Il a entre autre indiqué que « 19 membres du comité central parmi les redresseurs, ont travaillé contre le parti, en se présentant aux législatives anticipées sur des listes concurrentes ». « Le triomphe prévisible du FLN lors de ces joutes est à inscrire à l'actif de l'actuelle direction, qui avait cru en le FLN, alors que le pronostic avancé par les contestataires n'accordait pas plus de 20 sièges au parti à l'issue du scrutin du 12 juin dernier», a-t-il soutenu. « Notre démarche s'appui sur les résolutions du comité central adoptées par consensus, dont l'une d'elle stipulait que le prochain congrès, sera reporté pour après les élections législatives et locales anticipées et sera tributaire de l'amélioration de la situation sanitaire », a-t-il fait savoir. Pour rappel, l'instance de coordination pilotée par le mouhafadh de Blida, Mohammed Issaâd, a déposé une demande, appuyée par 340 membres du comité central, au niveau du ministère de l'Intérieur en vue de la tenue d'une session extraordinaire du comité central. Par ailleurs, il a souligné que « le FLN se tiendra prêt à participer aux élections locales ». À propos des gigantesques incendies ayant brûlé, notamment la Kabylie, le SG du FLN dira : « Le MAK a exploité les feux de forêt pour isoler la région ». Il a affirmé sur sa lancée que « les investigations préliminaires ont confirmé l'implication du MAK dans le déclenchement des incendies et sa participation au crime odieux contre Djamel Bensmaïl, venu de Miliana pour apporter de l'aide aux habitants de Larbaâ Nath Irathen ». Il a réitéré, dans ce sens, que « les incendies déclenchés dans plusieurs wilayas, notamment la Kabylie sont d'origine terroriste dans le but de déstabiliser l' Algérie ». Il a estimé que « l'élan de solidarité nationale et la conscience des parents et proches de Djamel Bensmaïl, victime d'un crime inqualifiable et odieux, ont déjoué les plans du MAK, relais de régime du Makhzen et de l'entité sioniste ». Il a ajouté dans le même sillage que « des jeunes adhérents au MAK, ayant subi un lavage de cerveau, sont partis en Israël pour recevoir une formation et un entraînement sous l'égide de l'entité sioniste ». « Les feux de forêt sont utilisés dans le cadre de leur projet de séparatisme », a-t-il ajouté, réitérant que « la conscience du peuple, des parents de la victime, ainsi que l'élan de solidarité ont avorté le complot du MAK qui a tenté de diviser la Kabylie pour régner et vendre l'idée que l' Etat est défaillant face aux incendies ».