Au 4e jour de la campagne électorale, pour les élections du 27 novembre, les formations politiques se sont penchées sur les voies et solutions pour mieux cerner les besoins et les préoccupations des citoyens et sur l'impératif de faire des nouvelles assemblées, des leviers du développement local. TAJ «servir les intérêts des citoyens» La présidente du parti Tajamoue Amel Al Djazaïr (TAJ), Fatima Zohra Zerouati, a déclaré, à Alger, que «malgré tous les amendements apportés aux lois dont la loi électorale, ces textes nécessitent encore une vraie évaluation pour relever les points forts que nous devons préserver et, d'autre part, renforcer et corriger les faiblesses afin de mieux servir les intérêts des citoyens». El Moustakbal: «Le bien-être du citoyen est une priorité» Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a précisé à, partir de Tébessa: «Les Algériens devront se rendre en force aux urnes le 27 novembre prochain pour choisir des candidats intègres et honnêtes, pour les représenter aux Assemblées communales et de wilayas et oeuvrer à prendre en charge leurs préoccupations». Revenant sur les effets néfastes des pratiques anciennes, Belaïd a declaré que «la gestion anarchique et la corruption qu'a connues l'Algérie ces dernières années, et le silence du peuple sur certaines pratiques, ont été la cause de la mauvaise gestion du pays et des crises qui en ont résulté». Sawt Echaâb: le scrutin doit réussir Le président du parti «Sawt Echaâb», Lamine Osmani,a indiqué à partir d' Alger que « la participation au scrutin local est une aubaine pour faire des Assemblées locales, communales et de wilayas, des leviers du développement local, notamment en matière de création de postes d'emploi et améliorer le pouvoir d'achat». El Bina: vers la réforme institutionnelle Le vice- président du mouvement El Bina, Ahmed Dane, a affirmé depuis Alger que «le processus d'édification des institutions de l'Etat, entamé par la nouvelle Algérie, a débuté avec la présidentielle de 2019, le référendum sur la Constitution, puis la construction de l'institution législative, et prend fin avec les élections locales. L'Algérie s'attelle par la suite à la réforme institutionnelle.