Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, n'a pas le choix: ou il prend les magistrats qu'il a sous la main, ou il va vers les jeunes aux dents longues, et advienne que pourra! Alors, il aurait choisi d'un mélange des deux possibilités qui se présentent à lui! L'essentiel est que les postes spécifiques soient pourvus d'hommes et de femmes qui valent le coup! Tenez, la semaine dernière, un léger mouvement interne à la cour d'Alger, a fait que Lyes Benmissia, l'élégant, solide et valeureux président du tribunal de Bab El Oued, a été muté à l'est de la capitale en qualité de président de l'important jeune, tribunal de Dar El Beida! Et pourquoi cette populeuse juridiction, «vieille», seulement de... sept (7) ans, a - t - elle tant d'importance, pour la chancellerie? C'est aussi simple que cela: ce tribunal a dans son escarcelle, l'aéroport «Houari Boumediene», d'Alger, une excellente vitrine, et c'est tout dire! Le tribunal de Dar el Beida (Alger) est une fraîche juridiction née d'un découpage local fait sur mesure alors que le tribunal d'El Harrach n'en pouvait plus de supporter le nombre de communes et grands quartiers de l'est des «Ateliers SNCF», d'Alger! Cette juridiction est venue à point nommé pour permettre aux justiciables de la région de Dar -el -Beida de ne plus souffrir des aléas dont l'interminable embouteillage, dans tous les domaines, d'El Harrach. La bâtisse d' abord, elle-même, a l'envergure d'une véritable cour de justice, de l'intérieur du pays. La preuve principale, se situe, dans les espaces (salle d'audience, parking, salle des «pas perdus»). Les magistrats sont les bienvenus depuis que les responsables ont décidé de «prêter» un pan du tribunal et en faire le tribunal criminel de première instance, pour alléger, à l'époque, la cour du «Ruisseau», alors que l'appel se tiendra au siège de la cour d'Alger, place Emiliano Zapata du Ruisseau. Ce qui fait que les jours d'audiences criminelles, l'ambiance rappelle étrangement celle du palais de justice, situé en pleine rue commerçante, «Abane Ramdane» à Sidi M'hamed-Alger, quand il abritait, outre les travaux du tribunal, de la cour, du bâtonnat et même de la Cour suprême. Et puis, l'espace n'est pas tout. Le tribunal est venu à temps pour désengorger les boulevards d'El Harrach «Hanafi Fernane» du Ruisseau. En outre, la présence du tramway ajoute un soupçon de similitude avec le quartier du Ruisseau, où se retrouvent les usagers du métro venant de la «place des Martyrs» et de l'est d'Alger-Centre! Bon vent, magistrats, avocats, tous les partenaires de la justice, justiciables et curieux!