C'est le départ en petits... groupes. Fraîchement installée à la tête du club, la direction du MC Oran annonce la couleur en passant au crible ses effectifs. Remettant en cause la gestion de l'ancien président du club, Tayeb Mehiaoui, la nouvelle direction passe à la «purge». Après avoir limogé le responsable de la barre technique, Mouaz Bouakkaz, la nouvelle direction est passée à la seconde phase en libérant 4 joueurs. Il s'agit, pour le moment, des joueurs Khettab, Berrached, Talha et le Camerounais Abega. Ces derniers, qui ont été recrutés à l'intersaison par Tayeb Mehiaoui, ne poursuivront pas l'aventure avec cette formation après avoir été libérés par la nouvelle direction de ce club de Ligue 1 de football. Cette décision survient quelques heures après l'officialisation de l'installation du nouveau staff technique, guidé par Abdelkader Amrani en remplacement du Tunisien Mouaz Bouakkaz. Ce limogeage est, pour le moment caduc, étant donné que le coach tunisien campe sur ses positions en n'ayant pas encore avalisé son départ. Autrement dit, la qualification du nouveau staff technique des Hamraoua pour prendre place sur le banc de touche dépend désormais d'une résiliation à l'amiable des contrats de Bouakkaz et ses assistants. Dans ce chapitre bien nommé, le terrain d'entente est encore loin d'être trouvé. Jusqu'ici, la direction du MCO, qui a prononcé unilatéralement cette décision, fait l'objet de controverses. Le coach démis de ses fonctions continue de réclamer le paiement total des 6 mensualités, alors que la nouvelle direction du club fait une offre d'un paiement de 3 mois seulement. C'est dire que les deux parties iront droit vers un bras de fer. Car le point de discorde les opposant risque de s'inscrire dans la durée faute de consensus. De plus, les adjoints de Bouakkaz persistent et signent en insistant pour bénéficier de la totalité des mensualités du restant de la durée de leurs contrats, soit jusqu'à la fin de la saison en cours. Faute de quoi, les instances habilitées trancheront la question. C'est du moins la seule alternative qui se profile à l'horizon, à moins d'une issue salutaire. Cette dernière est, selon les spécialistes, tributaire des responsables du club. D'autant plus que le Mouloudia est, en plus de l'interdiction de recrutement dont il fait l'objet, menacé dans ses soubassements. Dans un autre chapitre, le nouveau coach des Rouge et Blanc, profitant de la trêve hivernale à laquelle est soumis le championnat de l'élite, a estimé juste de jauger les effectifs, en optant pour un stage bloqué dans la wilaya de Mostaganem. Les joueurs ne sont plus dans les bons auspices. Ils ont terminé la phase aller à la 13e place avec 18 points, devançant de 4 unités le premier potentiel relégable, en l'occurrence le NA Hussein Dey. C'est dire que la mission attendant le nouvel entraîneur est à la fois rude et dure, en plus de la course contre la montre dans laquelle est inscrit Abdelkader Amrani. Le but est de sauver, vaille que vaille, le club de la relégation l'épiant de prés.