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Quatre artistes algériens sélectionnés
Cité internationale des arts à Paris
Publié dans L'Expression le 22 - 08 - 2022


Nazim Bakour, Mouna Bennamani et Ahmed Merzagui, mais aussi Boubakr Maâtalla sont actuellement en résidence à la Cité internationale des arts de Paris. Ils sont les lauréats du programme de résidences 2022 à destination d'artistes algériens. Créé en 2022 à l'initiative du ministère de la Culture, suite à la livraison du rapport Stora et dans le cadre de la mise en oeuvre des préconisations visant à l'apaisement des mémoires franco-algériennes, ce programme de résidences croisées, de création et de recherche, s'adressait aux artistes visuels, musiciens, et écrivains algériens travaillant et résidant en Algérie. Les lauréats du programme bénéficieront pendant quatre mois d'une résidence de recherche entre la Cité internationale des arts à Paris et la Friche la Belle de Mai à Marseille - en collaboration avec l'AM.I, Triangle - Astérides, centre d'art contemporain d'intérêt national et Fraeme - ou la Fondation Camargo à Cassis, d'un accompagnement professionnel et artistique, d'une bourse de vie, d'une prise en charge des frais de transport durant la résidence et d'une aide à la production. Née en 1989, à Alger, Mouna Bennamani est une artiste plasticienne pluridisciplinaire. Initialement diplômée de l'Ecole nationale supérieure du tourisme et sauvegarde du patrimoine d'Alger, elle poursuit ses études en licence en arts visuels à l'Ecole supérieure des métiers des arts et de la culture d'Aix en Provence. En 2017, elle est sélectionnée par SciencesPo Paris pour le programme «Femmes d'Avenir en Méditerranée» où elle y développe ses connaissances sur les questions du rapport des arts à la politique et à la société ainsi que la place des femmes dans cette dernière. En février 2022, elle est finaliste de la troisième édition du concours d'art international «Emerging painting invitational prize (EPI)» à Cap Town en Afrique du sud. Son parcours artistique se traduit par plusieurs expositions en Algérie et dans le monde entier, comme l'Encuentra Internacional del Arte Mediterraneo d'Alicante, à New York, pour l'exposition Waiting for Omar Gattlato à la Wallash Art Gallery, ou encore, en Afrique du Sud, en France et au Japon. Ses préoccupations artistiques tournent autour de l'étude du corps au prisme de la question du genre, de sa représentativité, et de son interaction avec son espace physique et social. À l'occasion de sa résidence à la Cité internationale des arts, Mouna Bennamani présentera le projet «Retour à l'anormal» qui se veut reportage plastique, témoignage visuel de sa propre expérience médicale et sociale, interrogeant la question de la norme, mais aussi, tentant de se réapproprier son nouveau corps, une normalité qui lui est encore inconnue. Au cours de cette résidence, elle développera, dans sa création, un nouvel espace narratif à travers le champ de l'immersion, une démarche transversale croisant l'image, l'objet et l'espace. Des oeuvres frontières, hybrides. À travers ce projet, l'artiste cherche à explorer la connexion étrange entre ses oeuvres antérieures et sa malformation. En transformant cette épreuve en une expérience artistique dans un geste cathartique. De son côté, Nazim Bakour est un musicien de session, guitariste, compositeur et arrangeur très implique´ et engage´ dans la promotion de l'Afro-culture et de la cre´ation émanant du continent africain. Multi-instrumentiste autodidacte, Nazim Bakour est devenu musicien professionnel depuis 2010, a` la fois dans la vie et en session. Il a collabore´ dans divers projets artistiques alge´riens et internationaux, ayant tourne´ plusieurs fois en Alge´rie et sur le continent africain (Ouest, Est et Nord Afrique) ainsi que dans d'autres parties du monde. Musicien ouvert d'esprit et e´clectique, Nazim Bakour ne se de´finit pas par un style de musique spécifique, bien qu'il ait e´te´ tre`s to^t sensible aux musiques de son continent, notamment la musique sub-saharienne et ouest-africaine, puis a` la musique afro-brésilienne et ensuite au jazz, ainsi qu'a` la passion de l'improvisation. Il a toujours suivi la musique qu'il considère comme pure, authentique et sincère. Né en 1993 à Tlemcen, Ahmed Merzagui pour sa part, est un artiste visuel algérien qui développe une pratique multidisciplinaire, esthétiquement éclatée et hétéroclite basée sur la photographie, la vidéographie et les médias mixtes, souvent portée par une approche réflexive philosophique, psychologique et introspective. Au fil d'un parcours hybride (médecin, artiste et administrateur de projets de développement) et de diverses pratiques expressives, l'artiste questionne une réalité considérée prima facie comme multiple, diverse et dissonante. La réalité d'un monde apparenté à une scène en perpétuel changement, que nous devons en tant qu'êtres humains, documenter, reporter, décrire ou raconter à nos semblables à des fins existentielles, donnant ainsi notre vision, indubitablement subjective, mais toujours unique et intéressante, de cette peinture aux infinies facettes qu'est la Réalité. Ahmed Merzagui travaille actuellement sur divers projets autour de réflexions personnelles, sociales, historiques et identitaires. Il tentera lors de sa résidence à la Cité internationale des arts de questionner la vision, la perception et la relation entre l'Algérie et la France à travers les multiples réalités humaines qu'elle implique. De son côté, Boubakr Maâtalla est musicien compositeur, arrangeur et directeur musical. Convaincu que l'émotion est le moteur du langage musical et la source de son universalité, il la place au coeur de ses projets afin d'aborder les thèmes de la liberté´, l'identité´ et le vivre ensemble. En 2013 il sort avec son groupe Tarba3t l'album «Mina el chaâb wa ila chaâb (par le peuple et pour le peuple). En collaboration avec de nombreux artistes et musiciens d'horizons variés, il mène divers projets de composition tels qu' «Elhadjeb wel 3in», «Libe´rer l'Alge´rie». Il participe également à la pièce de théâtre «Rejoins-moi au mont Waq Waq. Ces rencontres nourrissent ses réflexions et sont souvent l'occasion de découvrir de nouvelles manières d'aborder ses prochains projets artistiques. À l'occasion de sa résidence à la Cité internationale des arts Boubakr Maâtalla travaille sur son prochain projet «Gasba é´lectrique», un hommage électrique a` toutes les madahate et Cheikhate, ces he´roi¨nes marginalisées de l'histoire de l'art algérien.

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