La capitale algérienne ´´El Bahdja´´ figure dans le top5 africain des Smart City, à l'issue d'une étude consacrée par Smart City Index Report 2023. Deuxième ville intelligente à l'échelle du continent africain, après la ville égyptienne Le Caire, Alger est également classée à la 123éme position dans le top mondial des villes intelligentes. Parmi les cités qui figurent dans ce classement mondial, figure la ville sud-africaine Le Cap en troisième position africaine et 124ème au rang mondial, suivie par la ville marocaine Rabat en quatrième position et 126éme au classement mondial, et la capitale tunisienne Tunis à la cinquième place en Afrique et 137éme au rang mondial. La capitale tunisienne qui dispose d'un nombre ascendant de start-up spécialisées dans différents domaines, pourrait prétendre améliorer son classement à l'occasion de l'élaboration du prochain classement mondial du Smart City Index, croit-on savoir. Ceci étant, les villes africaines continuent d'être le parent pauvre de ce classement mondial, qui se base sur un certain nombre de critères, chaque année, renouvelés. Le rapport annuel est élaboré par le très respectueux Institue for Management Development (IMD), dont le siège est basé à Lausanne en Suisse. Parmi les éléments essentiels auxquels fait référence l'institut helvétique pour établir le nouveau classement au titre de l'année 2023, figure un certain nombre de critères traditionnels et d'autres actualisés. Il s'agit, à titre d'exemples, du renforcement de la résilience climatique des populations en zone urbaine, l'usage de l'Intelligence artificielle critère pour la promotion de la télémédecine, l'e-mobilité et l'économie numérique, ainsi que la transition écologique et la connectivité numérique. Un nouveau classement qui rend justice à l'une des plus belles villes d'Afrique et, pourquoi pas, l'une des plus importantes villes intelligentes dans le futur, eu égard aux transformations et aux grandes mutations, en cours dans le pays. Le développement et la multiplication du nombre de start-up vertes, a permis aux villes de Zurich en Suisse, d'Oslo en Norvège et Canberra en Australie, de trôner sur le peloton de tête du classement mondial des villes intelligentes. Elles sont talonnées par les villes de Copenhague au Danemark, à la quatrième position et la ville de Lausanne, en Suisse à la cinquième position. Les performances remarquables des villes asiatiques sont, également, mises en évidence dans ce nouveau rapport de classement mondial des villes intelligents. Des performances relevées, à l'issue d'investissements intéressants et importants, en matière de technologies et d'innovations, concourant à l'amélioration de la qualité de vie, d'infrastructures de pointe et de services publics efficients au profit de leurs citoyens. Le Smart City Index Report 2023 cite en référence les villes asiatiques, de Singapour et Hong Kong qui occupent la tête du classement continental avec, respectivement la septième et la dix-neuvième places mondiales pour Singapour et Hong Kong. La progression fulgurante de cette dernière qui est passé de la 33e place en 2021 à la 19e place en 2023, est assez impressionnant. Elles sont six villes mondiales à améliorer continuellement leurs places dans le top 20 mondial des Smart Cties, grâce à des performances, sans cesse renouvelées. Il s'agit des villes de Zurich, Oslo, Singapour, Pékin, Séoul et Hong Kong. En plus des données collectées, l'indice des villes intelligentes 2023 s'appuie sur des enquêtes et sondages élaborés, à travers 140 villes mondiales, conjointement avec plus de 20.000 citoyens interrogés dans le monde. En Algérie, le développement urbain des grandes villes du pays a bénéficié d'un ensemble d'investissements améliorant un certain nombre de critères, notamment dans la modernisation des transports, l'accès à une médecine moderne, l'amélioration des services liés aux nouvelles technologies, le haut débit Internet, la qualité de la vie et l'attractivité des talents et services d'entreprises, etc. Cependant, comparativement aux moyens importants mis à profit par les pouvoirs publics, la cadence de la transformation numérique n'évolue pas à la cadence souhaitée et envisagée, préalablement.