Selon les citoyens de la Coquette, le problème n'est pas l'impôt local mais la gestion... Les estivants à Annaba en ce mois d'août 2006 sont gâtés. L'accalmie qui règne sur l'ex-Hippone fait de la «Coquette» un sérieux concurrent de...Tunis. Plusieurs nationaux visant le pays voisin ont choisi de rester à Lumumba, Amor Rizzi, le Cours de la Révolution et autre Chetaïbi. Le bleu azur et la Grande bleue réunissent les milliers de visiteurs heureux de se retrouver le soir aux alentours des sept kiosques à glaces. Un service impeccable, des glaces, on ne vous dit pas. Une ambiance qui vous ôte tout le stress d'une année chargée faite de boulot, de taxis, de bus, de trains... Et comme toujours dans ce cas d'espèce, un grain de sable vient freiner la machine-farniente. Et ce grain de sable est venu empoisonner les patrons des kiosques pourtant excellemment tenus. L'APC! et quel grain! S.V.P. A-t-on idée de menacer de fermeture des kiosques en pleine période de grandes chaleurs? Les grosses chaleurs ont signé une petite «trêve» pour laisser les grosses averses rafraîchir la Coquette qui se distingue cette saison estivale surtout par deux points blancs, plus blancs que blancs: La sécurité qui sont grâce à la conjugaison d'efforts de tous les services de sécurité sur un remarquable qui-vive. Les cafés-terrasses du Cours de la Révolution où nous avions surpris en pleine nuit fraîche Abdelmalek Sellal, le ministre des Ressouces en eau, en train de consommer un banana-split en compagnie du wali d'Annaba, sur l'espace de L'Ours polaire dont les propriétaires affichaient une mauvaise mine à la suite de ce qu'ils appellent un harcèlement continu des services de l'APC qui a décidé d'augmenter les...impôts locaux. Et cette menace de faire baisser les rideaux de ces commerces qui font vivre le centre-ville et toute la région, avait agacé les consommateurs car ils se sentent eux aussi menacés si jamais augmentation des prix à table, était décidée. Abderazak et Nasser, cogérants de L'Ours polaire s'insurgent: «Le J.O. du 30/12/2004 évoque en termes clairs les redevances. Pourquoi l'APC se comporte-t-elle de cette façon? Pourquoi attendre cet été pour courir derrière nous de cette manière?» Amar, Abdelmalek, Med Chaoui, Nadir, Shanet, Mehdi, Med Mounir, Aniss, Mounia, Rabah, Kamel, des habitués des lieux, eux , pensent que l'APC devrait mieux prendre en charge l'hygiène de la ville et des plages et surtout prendre à bras-le-corps ces milliers de fuites d'eau car, selon Sellal, le ministre des Ressources en eau, des millions de litres sont perdus chaque année à Hippone. C'est tout dire.