Ayant occupé, des années durant, des bidonvilles et les constructions illicites surplombant le lieudit Saint-Roc dans la commune d'Aïn El Türck, plus de 110 familles ont été relogées en fin de semaine dans le pôle urbain de Oued Tlélat. Cette opération porte, certes, sur le relogement, mais également, sur l'embellissement de la cité. D'emblée, le relogement de jeudi dernier a permis de faire valoir, outre le droit des citoyens au logement décent, mais également à la libération d'un pan entier de la première façade de la station balnéaire d'Aïin El Türck, la cité en question étant située à l'entrée est de la ville. D'ailleurs, les bulldozers mobilisés sont passés à la démolition des taudis dés que le dernier occupant a quitté les lieux. À la faveur de cette opération survenue à quelques jours avant le coup d'envoi à la saison estivale, la ville d'Aïn El Türck offre, désormais, une vue imprenable, dénuée des toutes ces tôles rouillées ayant, des années durant, entaché sa devanture principale, son entrée est en allant de la ville d'Oran via la corniche inferieure. Dans un autre registre, la lutte contre l'habitat précaire se poursuit. Les services en charge de cette problématique ont mené une opération de relogement des familles occupant les locaux commerciaux mitoyens au site abritant le projet du nouveau tribunal de Gdyel. Pas moins de 47 familles ont été relogées dans des habitations décentes bâties dans le lieudit Hassiane Toual (ex- Fleurus), rattaché à la commune de Benfréha. Sur le champ, les services de la daïra sont passés à l'action radicale, la démolition des locaux en question. Le wali d'Oran, Saïd Sayoud, a indiqué que «la prise en charge du dossier de l'habitat précaire et menaçant ruine se poursuivra soulignant que «plus de 20.000 familles ont bénéficié de logements dans différents programmes», en plus de la lutte contre le phénomène lié à la prolifération des bidonvilles. Les deux programmes sont inscrits comme deux priorités à prendre, vaille que vaille, en compte. D'importants moyens, comme de puissants bulldozers, passent à la démolition systématique des taudis dés que le dernier occupant quitte les lieux. «Il s'agit des mesures rigoureuses accompagnant ces opérations de relogement afin de stopper net la propagation des constructions illicites», a-t-on indiqué, annonçant, par la même, «la mise en place d'un système de surveillance permanent dans les endroits susceptibles d'être réinvestis par ces familles qui continuent à croire au relogement,mais au préalable occuper les bidonvilles». Autrement dit, il suffit d'implanter un taudis pour se faire recenser et bénéficier d'une habitation. Tout le contraire se produit à la faveur des dernières mesures adoptées et adaptées à la hauteur de l'événement en prenant en compte le recensement des habitants des bidonvilles qui remonte à l'année 2007. D'ailleurs, nombreuses ont été ces opérations de relogement qui ont été lancées depuis cette date en dépit même de l'actualisation des fichiers des occupants des bidonvilles pour le clore une bonne fois et ne laisser planer aucun doute, hormis de chasser ces indus demandeurs de logements ne trouvant rien de mieux à faire que de squatter le foncier public pour dresser leurs bidonvilles pour amadouer les services en charge de l'habitat. «Désormais, tout nouveau occupant des taudis est passible des poursuites judiciaires», a-t-on fait savoir, soulignant qu'«il était temps de faire valoir la notoriété de l'Etat».