Six personnes ont trouvé la mort sur place et neuf autres ont été blessées, dans une collision impliquant un camion et un taxi de transport collectif, dans la wilaya de Djelfa. C'est ce que nous avons appris, hier, du capitaine Nassim Bernaoui, chef du bureau de l'information et de la communication auprès de la direction générale de la Protection civile. L'accident s'est produit, très tôt dans la matinée d'hier, précisément aux alentours de 2 h du matin à la sortie sud de la ville d'Ain Ouessara. Les secours de l'unité secondaire de cette ville, appuyés par le centre avancé d'Esseguia sont intervenus dans ce terrible accident ayant causé la mort des membres d'une même famille et failli emporté une autre. «Les six personnes décédées étaient âgées entre quatre et 50 ans, tandis que les neuf personnes blessées sont âgées de cinq à 49 ans, selon les déclarations d'Abderrahmane Khadher, chargé de communication auprès de la direction de la Protection civile. Ce dernier a également précisé que «les blessés ont reçu les soins nécessaires avant d'être évacués à l'hôpital d'Aïn Ouessara, tandis que les personnes décédées ont été transférées à la morgue du même établissement hospitalier». Les services de sécurité, en l'occurrence les gendarmes, ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'accident. Que s'est-t-il réellement passé? À qui incombe la responsabilité de ce drame? Le conducteur du camion ou bien le chauffeur du taxi collectif? Aux enquêteurs de nous le dire. Mais en attendant les résultats de l'enquête, il y a lieu de noter que la piste d'un dépassement dangereux est privilégiée dans ce drame. Cela étant donné qu'un tel accident ne peut se produire sur une route à double sens. Cette assertion se voit confortée par le fait que les chauffeurs de taxi et de bus de longue distance, tout comme ceux des poids lourds, sont connus pour être «des fous du volant». Le timing de la survenue de ce drame est un autre élément essentiel à retenir. La tragédie des accidents de la circulation impliquant les chauffards se poursuit et se produit à chaque fois à des heures tardives, Il s'agit de l'un les éléments qui reviennent à chaque sinistre. «C'est pour cette raison que nous avions recommandé de mettre en place le chronotachygraphe afin de surveiller les chauffards», a souligné le capitaine Bernaoui. «C'est l'une des recommandations faites et refaites par la Protection civile, afin de diminuer les accidents de la route, et c'est un appareil qui a prouvé son efficacité dans les pays qui l'utilisent», a-t-il davantage précisé. Il s'agira donc d'utiliser cet appareil qui permet de contrôler la vitesse, les heures de conduite et le temps de pause des chauffeurs de bus, taxis collectifs et camions. Les gendarmes ont également recommandé de recourir à cet outil pour endiguer ce phénomène qui continue de faire rage. Au moins huit personnes ont trouvé la mort et plus de 200 personnes sont été blessées durant les dernières 48 heures. Deux personnes sont décédées et trois autres ont été blessées dans la collision de deux voitures, survenue, jeudi, dans la commune d'Oued Zenati, dans la wilaya de Guelma, selon un bilan rendu public par la Dgpc. La veille, les mêmes services avaient déploré le décès de six individus dans 155 accidents de la circulation. 196 autres ont été blessés durant la seule journée de mercredi dernier, toujours selon la même source.