Le verdict est tombé, le défenseur latéral droit de l'OGC Nice, Youcef Atal, connaît désormais sa sanction, qui lui a été infligée par la commission de discipline de la ligue française de football professionnel, après avoir affiché ouvertement son soutien pour les victimes des bombardements sionistes israéliens sur la bande de Ghaza. L'enfant de Boghni qui avait pour rappel, publié un message, appelant à venir en aide aux Ghazaouis, a été d'abord suspendu jusqu'à nouvel ordre par son club, et interdit d'entraînements avec le groupe niçois avant d'écoper de 7 matchs de suspension. Une sanction qui prend effet à partir du 31 octobre, indique le communiqué de la ligue française de football professionnel et qui se veut aussi comme une suspension politique de l'Algérien. L'ombre de Benzema... Cette suspension le moins que l'on puisse qualifier d'exagérer, lorsqu'on sait que le joueur international algérien Youcef Atal avait présenté ses excuses et apporter des éclaircissements à propos de son post sur Instagram, comme exigé par la direction de l'OGC Nice, tombe au moment où une campagne de dénigrement est menée sur le buteur et ex-capitaine de l'Equipe de France, Karim Benzema. Le Franco-Algérien, accusé par le ministre de l'Intérieur du gouvernement français d'avoir des affinités avec les Frères musulmans, en raison de son message de paix posté sur son compte X (ex Twitter), a été lynché par les médias en France. Ces derniers ont aussi profité de cette cabale orchestrée par une certaine presse en France pour carrément incité les instances du football français à sanctionner lourdement Atal afin qu'il serve d'exemple aux autres joueurs désirant lui emboîter le pas. Pour revenir à Benzema, certains députés et autres politiciens français ont même appelé à la déchéance de sa nationalité française en guise, bien entendu, de répression contre toutes positions pro-palestiniennes dans cette guerre immorale, menée par les sionistes israéliens contre les habitants de Ghaza depuis maintenant trois semaines. Belmadi compte sur lui pour la CAN, mais... La nouvelle de la suspension de Youcef Atal est tombée, jeudi soir, telle une catastrophe pour l'entraîneur national Djamel Belmadi. Il va sans dire qu'il s'agit là, d'un élément important de son dispositif qui vient d'être lourdement sanctionné pour 7 matchs. Ce qui signifie qu'Atal ne jouera aucun match avec Nice jusqu'à la trêve hivernale. Une situation qui complique la vie au coach Belmadi, obligé de chercher un autre joueur à même d'occuper le poste d'arrière droit en sélection nationale. Ceci étant dit, le driver des Verts ne compte pas lâcher son joueur. Solidaire avec le défenseur latéral de Nice, Djamel l'a appelé pour lui apporter tout son soutien et lui faire savoir qu'il comptait sur lui, à condition de continuer à travailler pour maintenir la forme physique, notamment en prévision de la prochaine coupe d'Afrique des nations prévue en Côte d'Ivoire. Le sélectionneur national devrait bien sûr le convoquer pour le stage du mois de novembre et l'évaluer physiquement durant le regroupement et probablement face à la Somalie le 16 novembre et le Mozambique le 19 du même mois. Un départ de France, cet hiver, est inéluctable Le contrat du joueur algérien Youcef Atal avec l'OGC Nice s'étale jusqu'au mois de juin 2024. Seulement, un départ de l'ancien sociétaire de Courtrai, cet hiver, se présente comme étant inéluctable. Les déclarations du maire de Nice, Christian Estrosi qui avait clairement signifié que l'Algérien était devenu indésirable dans sa ville, suite à sa position en faveur des Palestiniens ainsi que l'appel de plusieurs voix en France à ouvrir une enquête pour éventuellement engager des poursuites contre sa personne, font qu'Atal n'est pas du tout le bienvenu en Côte d'Azur du moins pour les semaines à venir. Dans l'oeil du cyclone en France, le joueur formé au Paradou AC doit impérativement quitter le championnat de France pour éviter de se mettre encore plus en difficulté. L'Angleterre ou l'Allemagne, la meilleure destination En parallèle, des joueurs arabes et musulmans, évoluant en Angleterre et en Allemagne à l'image de l'Algérien Ramy Bensebaïni (Borussia Dortmund), Mezraoui (Bayern Munich) ou l'Egyptien El Neny (Arsenal), ont eu presque une position identique à celle de Youcef Atal vis-à-vis des massacres perpétrés par les sionistes israéliens contre les victimes de Ghaza mais sans être inquiétés. Rappelés à l'ordre uniquement, ces joueurs en question, n'ont écopé d'aucune suspension sportive ou politique, alors qu'ils n'ont pas caché leur soutien à la cause palestinienne. Ainsi donc, la prochaine destination d'Atal est tout indiquée pour ne plus revivre ce cauchemar qu'il endure à Nice, depuis plusieurs jours.