Décidément, ça ne semble pas se calmer pour Youcef Atal. À la mi-octobre, le latéral droit international avait publié une vidéo polémique sur sa story Instagram du prédicateur Mahmoud al-Hasanat, invoquant Dieu d'envoyer « un jour noir sur les juifs ». Un incident qui a provoqué un véritable déchaînement politique en France. Les lobbys sionistes et la classe politique (maire de Nice, ministre des Sports…) se sont déchaînés contre lui. Ils l'ont lynché ! Son club, l'OGC Nice, a alors décidé de l'écarter du groupe professionnel jusqu'à nouvel ordre avant d'être sanctionné par la Ligue de Football Professionnel, avec une suspension ferme de sept matches à partir du 31 octobre. Et selon les dernières informations de Nice-Matin, l'international des Verts (29 sélections, 2 buts) a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, et ce plus d'un mois après l'ouverture d'une enquête par le Parquet de Nice, quelques heures suivant la publication de la story en question. Le quotidien régional ajoute que le défenseur de 27 ans pourrait même être déféré ce vendredi dans la journée. Après avoir répondu aux questions de la PJ, Atal sera jugé pour « provocation à la haine raciale à raison de la religion », et non pour « apologie du terrorisme et provocation publique à la haine ou à la violence », initialement retenu par le procureur azuréen. Ridicule ! Une certaine France semble continuer de faire mine de ne pas voir le génocide sioniste à Ghaza alors que l'opinion publique mondiale s'est retournée contre l'entité sioniste, qualifiée de terroriste.