Les grandes capitales mondiales ont célébré avec d'éblouissants feux d'artifice le passage en 2024, mais dans le même temps le Hamas répondait avec des roquettes sur Tel-Aviv, à l'entité sioniste qui bombarde sans cesse Ghaza. La population mondiale - qui dépasse aujourd'hui les huit milliards - commence la nouvelle année avec l'espoir de mettre un terme au coût élevé de la vie et aux conflits mondiaux. A New York, des milliers de badauds ont assisté à la traditionnelle descente de la célèbre boule en cristal de Times Square, toute illuminée, tandis que des marchands écoulaient vuvuzelas et chapeaux estampillés 2024. La police, déployée dans le centre de Manhattan, remorquait des voitures suspectes, disposait une barrière d'acier pour filtrer la foule et surveillait des manifestants pro-palestiniens. Lors d'une apparition télévisée avant les célébrations new-yorkaises, le président démocrate Joe Biden a fait part de son optimisme pour l'économie américaine, rappelé son goût pour la glace aux pépites de chocolat, vanté la résilience de son pays et annoncé le «retour» du peuple américain. La pyrotechnie a également illuminé le ciel d'Auckland, de Hong Kong, de Bangkok, de Manille, Jakarta ou encore de Rio de Janeiro. Plus d'un million de personnes se sont rassemblées sur les Champs-Elysées, à Paris. Un feu d'artifice au-dessus de l'Arc de Triomphe a constitué à minuit le point d'orgue de la fête, placée sous le signe des Jeux olympiques avec de nombreuses animations évoquant la manifestation sportive que la ville accueillera l'été prochain. L'année 2023 restera marquée par l'agression barbare sans précédent de l'entité sioniste contre la population civile de Ghaza, massacrant par milliers enfants et femmes, sous la protection affichée de l'administration Biden qui a usé, par deux fois en moins d'un mois, du veto au Conseil de sécurité pour empêcher l'arrêt des bombardements meurtriers. Les Nations unies estiment que près de deux millions d'habitants de Ghaza ont été déplacés depuis le début du siège imposé par le gouvernement sioniste, soit environ 85% de la population. L'année 2023 fut également l'année la plus chaude depuis le début des relevés en 1880, avec une série de désastres climatiques qui ont frappé la planète, du Pakistan à la Corne de l'Afrique en passant par le bassin amazonien. En Ukraine, où l'opération spéciale russe approche de son deuxième anniversaire, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis dimanche, dans ses voeux de Nouvel An, de «ravager» les forces russes.»L'année prochaine, l'ennemi va subir les ravages de notre production domestique», a lancé M. Zelensky, assurant que l'Ukraine aurait en 2024 un million de drones dans son arsenal. A Rome, le pape François a prié pour les victimes des conflits dans le monde, citant les Ukrainiens, les Palestiniens, le peuple du Soudan et les «Rohingyas martyrs» en Birmanie.»A la fin de l'année, ayez le courage de vous demander combien de vies ont été déchirées dans les conflits armés, combien de morts», a déclaré le souverain pontife, âgé de 87 ans, après la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre. Outre les élections russes, plus de quatre milliards de personnes au total seront appelées aux urnes notamment au Royaume-Uni, dans l'Union européenne, en Inde, en Indonésie, au Mexique, en Afrique du Sud, au Venezuela et bien sûr aux Etats-Unis, où Joe Biden, 81 ans, et le républicain Donald Trump, 77 ans, entendent s'affronter une nouvelle fois en novembre prochain.